Petite interrogation métaphysique : le Désert du Nouveau-Mexique peut-il se téléporter dans le Gros-de-Vaud ? Plus prosaïquement…Lors de leur reformation, Kyuss auraient-ils débarqué à Dommartin pour monter un super-groupe avec Accept, Neil Young et les Dead Kennedys ? A l’écoute de cet EP de Nail Eaters, enregistré dans un abri PC du village, l’absurdité de ces questions n’est plus si évidente… Nail Eaters c’est la rencontre de quatre types aux influences diverses : stoner, psyché, grunge et garage-rock et la volonté d’en proposer une synthèse…avec le desert rock (stoner) comme fil conducteur. Le morceau d’entrée "Boulevard" nous le confirme, on débute avec une épique traversée dans les déserts de l’âme... du vrai stoner : basse lourde, rythmes hypnotiques, musique pseudo-cyclique merveilleusement garnie par la guitare solo, on se demande quel est l’effet des champignons du côté de Dommartin et on aime !

Nail Eaters

STONER Petite
interrogation métaphysique : le Désert du Nouveau-Mexique peut-il se
téléporter dans le Gros-de-Vaud ? Plus prosaïquement…Lors de leur
reformation, Kyuss auraient-ils débarqué à Dommartin pour monter un
super-groupe avec Accept, Neil Young et les Dead Kennedys ? A l’écoute de
cet EP de Nail Eaters, enregistré dans un abri PC du village, l’absurdité de
ces questions n’est plus si évidente…

Nail Eaters
c’est la rencontre de quatre types aux influences diverses : stoner, psyché,
grunge et garage-rock et la volonté d’en proposer une synthèse…avec le desert
rock (stoner) comme fil conducteur. Le morceau d’entrée “Boulevard” nous
le confirme, on débute avec une épique traversée dans les déserts de l’âme… du
vrai stoner : basse lourde, rythmes hypnotiques, musique pseudo-cyclique
merveilleusement garnie par la guitare solo, on se demande quel est l’effet des
champignons du côté de Dommartin et on aime ! On retrouve une
formule identique sur “Last train”, avec quelques petits changements :
une ambiance plus country grâce à l’harmonica, un petit côté garage-rock et des
voix plus mélodieuses. “The Hill” amorce une transition métal qui
est plus évidente sur “That’s All”durant lequel, avec des textes
et une ambiance de caserne, on se tient à carreau pour apprécier. Avec ce
rythme et des petites consonances « orientales », on se remémore au
bon souvenir d’Accept (qui n’est d’ailleurs pas mort). On termine sur “Lunatic” et un son très stoner édulcoré de musique punk et
plusieurs transitions qui permettent de bien boucler cet EP.

Honte à notre inculture

Avec 30 minutes
de musique étalée sur 5 morceaux et des sources d’inspiration nombreuses, Nail
Eaters nous propose un projet ambitieux, bien loin du populisme FM et ses
morceaux formatés de 3-4 minutes. Honte à notre inculture… nous ne connaissions
par la bouillonnante scène rock de Dommartin. Il s’y passe des choses…et des
choses bien !

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