Metropop Festival 2009, encore et toujours. On y était, on a apprécié, notamment la soirée du samedi, avec notamment Editors et Juliette Lewis. Chronique express.

Metropop Festival 2009

Metropop Festival 2009, encore et toujours. On y était, on a apprécié, notamment la soirée du samedi, avec notamment Editors et Juliette Lewis.

 

 

Grand festival

 

 

Tout d’abord, il y a Pascale Picard, qu’on connaissait plus intimiste et folkeuse. Mais voilà, qui dit concert ne dis pas forcément « je joue mon album à la lettre » et heureusement, car nous aimons les surprises. La jeunette est donc sur scène, un côté du crâne rasé, un tatoo très masculin (une ancre à la Popeye), les ballons de rouge bien alignés à côté des retours, bref, ça commence bien. Rapidement, elle règle le problème du « c’est-quand-qu’elle-joue-la-chanson-qui-passe-à-la-radio ? » En vraie pile électrique, elle saute, s’amuse, nous parle dans un français rapide au délicieux accent québécois que nous avons peine à comprendre à travers la sono. Alors elle nous enverra deux medleys très bien travaillés : elle commence par “Glory Box” (Portishead), enchaîne avec “While My Guitar Gently Weeps” (Beatles) et d’autres pour terminer comme elle a commencé, sur “Glory Box”. On aura droit aussi à “Sweet Child o’ Mine” entre autres. Vous l’aurez compris, elle et son groupe nous auront surpris tant avec l’énergie dégagée qu’avec l’overdrive poussive à laquelle personne ne s’attendait. Rideau.

 

Si la soirée avait plutôt bien commencé, elle prendra des airs de show américain quelque peu vide avec Juliette Lewis, malheureusement. Le groupe, pro, sûr de lui mais aussi beaucoup plus calme s’effaçera totalement devant l’héroïne de « Tueurs-Nés ». La Juliette a des airs de Siouxie Sioux avec ses plumes et son maquillage, l’orchestration est intelligente, joue sur la tension. 2ème titre : ça bouge toujours. Passé les 12 minutes, il y a des pauses, ça parle au public – ce qui advient en général après une bonne poignée de morceaux, une fois que la salle est chaude. Puis blues lent. Ça ne tape clairement pas assez, on est dispersé, on va même chercher des boissons pendant le concert. Marre.

 

Alors viennent les tants attendus Editors, interviewés quelques heures auparavant ! La plupart du public est venu pour eux, une véritable ovation les accueille et ils envoient les deux premiers titres de l’album, en respectant l’ordre. “Papillon” est soigneusement gardé pour la fin. Nous aurons droit à un titre qui ne figure nulle part, au milieu d’un soigneux mélange d’anciens titres et de nouveaux qui émouvront le public. A part des « Merci (beaucoup) », le groupe reste réservé quant à sa communication avec son public. Tom Smith a une gestuelle qui traduit une envie d’exploser et de tout donner, ce à quoi nous aurons droit.
Avec plus d’assurance qu’au Caribana cette année, le groupe a définitivement adopté ses nouveaux morceaux et sait les interpréter sans que la scène ne paraisse vide.
Au final, un bilan très satisfaisant pour ce désormais grand festival.

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One comment

  1. Metropop
    Super article, mais quel est le “titre des Editors qui figure nulle part”????toute la setlist était connue….;o) peut-être “you are fading”????mais ce titre figure sur Cuttings 1 (associé à TBR comme le Cuttings 2 pour ITLAOTE)

    :o)

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