Même s’ils sont depuis bien longtemps déjà l’un des groupes de rock préférés du public anglais (à une exception près, tous leurs albums depuis 1993 se sont classés dans le top 10 des charts là-bas), les Manic Street Preachers sont à tout jamais marqués par un drame : la disparition corps et âme (plus personne ne l’a jamais revu) de leur guitariste-parolier-idéologue Richey Edwards en février 1995. En cette année 2009, les trois musiciens survivants ont décidé de rendre un hommage appuyé au dit Richey en n’utilisant sur leur nouvel album, JOURNAL FOR PLAGUE LOVERS, que des textes que celui-ci avait laissés sur un cahier retrouvé à posteriori. Aucun single ne sera extrait du disque qui vient de sortir.
Rédacteur en chef, chroniqueur, tyran : Si Lords of Rock était un château, on pourrait dire qu’Anthony est un des artisans ayant posé les premières pierres. Si maintenant l’édifice est terminé, cela ne l’empêche pas de fignoler quelques détails et mettre deux ou trois guirlandes pour égayer. Désormais rédacteur en chef, il motive les troupes et donne des coups de bâton quand ça ne va pas (mais les rédacteurs adorent ça). Féru de grosses guitares mais aussi de grands classiques de la musique francophone comme Céline Dion et Bézu, Anthony possède une des plus belles discographies du canton de Vaud. Mais pour la voir il faut d’abord trouver sa grotte, perdue au beau milieu des montagnes Suisses. Oui, Anthony vit isolé du monde depuis la séparation des Forbans en 1995.