Dernier opus en date Larry Garner, Here Today Gone Tomorrow est dans la droite ligne de ce que produit habituellement ce bluesman de Bâton Rouge. Après six ans loin des studios, pour cause d'ennuis cardiaques, Larry Garner revient avec ce disque très réussi, entouré de pas mal de musiciens, qui viennent ça et là développer un chorus, de piano, d'orgue, de sax, d'harmonica, d'accordéon (dans "Heavy Pieces" cajun sur les bords), sans oublier la guitare bien-sûr (assez énervée sur "Funk it up"). Mais la musique de Garner n'est pas portée sur les solos à rallonge et l'esbroufe. Plutôt sur l'ambiance, et les textes, longs, qui nous raconte les petites gens, les souvenirs d'enfance, sa région natale, ses ainés et mentors (BB King, Clarence Brown...). Garner est un conteur, dans la tradition de ce blues oral, un philosophe à sa manière, surtout après avoir frôlé la mort. Les premiers morceaux nous replongent aussitôt dans un univers connu, ses arrangements et mélodies sont simples, sobres. On a parfois l'impression d'anciens titres remaniés. D'ailleurs "Keep singing the blues", blues avec une partie parlée de près de 10 minutes, était présent dans son album live de 2002 « Embarassement / Live in Europe » un opus particulièrement généreux.

Larry Garner

Dernier opus en date Larry Garner, HERE TODAY GONE TOMOROW est dans la droite ligne de ce que produit habituellement ce bluesman de Bâton Rouge. Après six ans loin des studios, pour cause d’ennuis cardiaques, Larry Garner revient avec ce disque très réussi, entouré de pas mal de musiciens, qui viennent ça et là développer un chorus, de piano, d’orgue, de sax, d’harmonica, d’accordéon (dans "Heavy Pieces" cajun sur les bords), sans oublier la guitare bien-sûr (assez énervée sur "Funk It Up"). Mais la musique de Garner n’est pas portée sur les solos à rallonge et l’esbroufe. Plutôt sur l’ambiance, et les textes, longs, qui nous raconte les petites gens, les souvenirs d’enfance, sa région natale, ses ainés et mentors (BB King, Clarence Brown…). Garner est un conteur, dans la tradition de ce blues oral, un philosophe à sa manière, surtout après avoir frôlé la mort. Les premiers morceaux nous replongent aussitôt dans un univers connu, ses arrangements et mélodies sont simples, sobres. On a parfois l’impression d’anciens titres remaniés. D’ailleurs "Keep Singing The Blues", blues avec une partie parlée de près de 10 minutes, était présent dans son album live de 2002 EMBARASSMENT / LIVE IN EUROPE, un opus particulièrement généreux.

C’est vraiment avec beaucoup de plaisir qu’on écoute ce blues très pur, moelleux, blues du sud, très cool, avec un "The Last Coke" ou un "Show Me That Love Me" particulièrement réussis. Le douzième titre est une vidéo, enregistrée en concert au New Morning de Paris…

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