Nous signalons régulièrement les petits bijoux de la scène helvétique. Si vous avez lu nos récents articles, vous aurez remarqué les chroniques positives sur les albums de Tasteless, d’Hell’s Kitchen ou encore des Loops. Il n’y a pourtant aucune intention de favoriser les groupes du coin, bien au contraire, nous restons le plus neutre possible. Quelle conclusion pouvons-nous donc faire ? La scène rock suisse se porte plutôt bien et c’est très réjouissant. Preuve à l’appui avec le premier disque des Soleurois Lamps Of Delta.

Lamps Of Delta

Premier disque pour Lamps Of Delta de Soleure. Encore un groupe suisse prometteur. Décidemment nous sommes gâtés.

 

Nous signalons régulièrement les petits bijoux de la scène helvétique. Si vous avez lu nos récents articles, vous aurez remarqué les chroniques positives sur les albums de Tasteless, d’Hell’s Kitchen ou encore des Loops. Il n’y a pourtant aucune intention de favoriser les groupes du coin, bien au contraire, nous restons le plus neutre possible. Quelle conclusion pouvons-nous donc faire ? La scène rock suisse se porte plutôt bien et c’est très réjouissant. Preuve à l’appui avec le premier disque des Soleurois Lamps Of Delta.

 

INTERREGNUM EXPRESS est donc le résultat de toute la rage contenue de ces 4 gars de Soleure. Et ce résultat est sacrément efficace. Lamps Of Delta joue un post hardcore assez déroutant, qui ne se limite pas qu’au côté brutal et énergique du hardcore. Beaucoup de finesse et de subtilité se dégage des compositions. Le côté vif et énergique se ressent dans les premiers titres de l’album (Black Mace, John Brock) avec des riffs assez lourds, mais tout au long de l’opus d’autres influences plus indie rock se font sentir pour au final donner un ensemble très crédible. Les voix de Martin Chramosta ne sont pas gutturales et il ne hurle pas à longueur de journée. Il arrive assez bien alterner entre bonne pêche et chant assez calme.

 

L’auditeur croit qu’il va pouvoir souffler un peu, mais au fil du morceau, ça monte, ça monte…

 

Lamps Of Delta apprécie aussi les montées en puissance (Trident Force, Les Chiens d’Angoulême). L’auditeur croit qu’il va pouvoir souffler un peu, mais au fil du morceau ça monte, ça monte… pour à nouveau déborder d’énergie. Les bons titres instrumentaux sont aussi de la partie (Flag, Interregnum Express). Le titre éponyme de l’album est de toute beauté, ça se passe de commentaire.

L’album se clôt sur un titre étonnant “Les Chiens d’Angoulême”. C’est toujours surprenant d’entendre du français un peu sorti de nulle part, d’autant plus dans ce genre musical. Mais pour conclure le disque, ça passe encore assez bien.

 

Beaucoup de spontanéité émane de cet album enregistré à Cologne, c’est une bonne découverte à signaler et à recommander aux adeptes de sensations fortes.

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