DECHRONOLOGIE Voici un nouvelle partie à notre rubrique qui fait ressurgir quelques grands classiques oubliés, ou récemment réédités. Aujourd'hui nous présentons les Austin Sessions de Kris Kritofferson.

Kris Kristofferson

DECHRONOLOGIE Voici une nouvelle partie à notre rubrique qui fait ressurgir quelques grands classiques oubliés, ou récemment réédités. Aujourd’hui nous présentons les Austin Sessions de Kris Kritofferson.

A l’heure où l’on célèbre la sortie posthume du volume VI des American
Recordings de Johnny Cash, il est bon de revenir sur le monument Kris
Kristofferson. Si vous n’avez pas accroché au trop vite encensé CLOSER TO THE BONE paru l’an passé, je vous propose de revenir un peu plus en arrière du
côté de 1999 pour le magnifique et déjà définitif, AUSTIN SESSIONS…
Kris Kristofferson est plus connu sur notre territoire hexagonal en tant
qu’acteur que chanteur ce qui dans notre beau pays n’est pas étonnant… Et
encore qui l’a vu dans Pat Garrett et Billy The Kid aux côtés de Dylan ou
encore dans Le Convoi, toujours de Peckinpah en camionneur ivre de liberté ?
Non ? Personne ? « Ah oui, il me dit vaguement quelque chose. C’était pas le
grand type qui jouait dans Blade avec Wesley Snipes ? »… Bref,
reconcentrons-nous donc plutôt sur ces AUSTIN SESSIONS.

A la source

Disque enregistré à la source, comprendre Texas, comprenant certaines « good
ol’shoes » de Kristofferson mais également du répertoire traditionnel
américain réinterprétées dans une ambiance différente des originaux avec
moins d’instruments et un mix proche de l’os. “Me and Bobby McGee”, forcément,
mais également “Help Me Make It Through The Night”, “The Pilgrim : Chapter 33”, “To Beat The Devil” ou encore “Nobody Wins”. L’interprétation est plus polissée que
ne le laisse envisager le tracklisting mais rien n’y fait: la voix de
Kristofferson, rugueuse à souhait ou douce comme l’agneau, emporte le tout.
L’impression de deux mondes différents où ces compositions deviennent
profession de foi aux oreilles des convertis. Aux dernières nouvelles,
Kristofferson, à travers ses textes et sa musique, n’a rien perdu de sa fougue
et de ses convictions et restera quelque part, l’éternel défenseur de la
veuve et de l’orphelin en acte et en musique.

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