Avec The Winter of Mixed Drinks, les Ecossais en sont à leur troisième album. Cela représente souvent un tournant pour un groupe. Ici, la prétention apparente est de devenir un groupe de stade. Des Coldplay wannabee’s en d’autres termes. Production trop lisse, personnalité quasi-absente, des chansons léchées au possible ou comment réaliser l’un des plus mauvais opus de l’année. L’album est en ma possession depuis plus d’un mois. Cela fait aussi longtemps qu’il se cache dans un recoin de l’appartement, le but étant de le voir le moins possible. Un mois déjà à essayer d’écrire une chronique. Et dès les premières notes, j’éteins ma chaine stéréo. Insupportable ? Au point de vouloir le détruire et ne plus jamais avoir à le souffrir. Finalement, cette chronique la voilà, après avoir passé une des pires heures d’écoute musicale, fumé tout mon paquet de cigarettes et presque rongé mes doigts (les ongles, y en a plus). Insupportable ? Oui ! Une réaction allergique expliquerait peut-être le pourquoi du comment mais aussi grande est mon application à lui donner une chance, plus je déteste l’ensemble. Aucune émotion n’en ressort sauf le dégoût. Voilà, c’est dit. Sans doute très personnel comme avis car apparemment beaucoup adorent la musique de ces Lapins effrayés. Ou effrayants, c’est selon. Ce n’était déjà pas ma tasse de thé lors des deux précédents essais mais ils ne provoquaient pas, eux, des envies de crime. Constat de rigueur (Frightened Rabbit en est l’exemple parfait) : peu importe le potentiel d’un disque, la manière de le produire peut massacrer le tout. Ecoutez les chœurs sur "Skip The Youth" : un désastre.

Frightened Rabbit

Avec The Winter of Mixed Drinks, les Ecossais en sont à leur troisième album. Cela représente souvent un tournant pour un groupe. Ici, la prétention apparente est de devenir un groupe de stade. Des Coldplay wannabee’s en d’autres termes. Production trop lisse, personnalité quasi-absente, des chansons léchées au possible ou comment réaliser l’un des plus mauvais opus de l’année.

L’album est en ma possession depuis plus d’un mois. Cela fait aussi longtemps qu’il se cache dans un recoin de l’appartement, le but étant de le voir le moins possible. Un mois déjà à essayer d’écrire une chronique. Et dès les premières notes, j’éteins ma chaine stéréo. Insupportable ? Au point de vouloir le détruire et ne plus jamais avoir à le souffrir. Finalement, cette chronique la voilà, après avoir passé une des pires heures d’écoute musicale, fumé tout mon paquet de cigarettes et presque rongé mes doigts (les ongles, y en a plus). Insupportable ? Oui !
Une réaction allergique expliquerait peut-être le pourquoi du comment mais aussi grande est mon application à lui donner une chance, plus je déteste l’ensemble. Aucune émotion n’en ressort sauf le dégoût. Voilà, c’est dit. Sans doute très personnel comme avis car apparemment beaucoup adorent la musique de ces Lapins effrayés. Ou effrayants, c’est selon.
Ce n’était déjà pas ma tasse de thé lors des deux précédents essais mais ils ne provoquaient pas, eux, des envies de crime. Constat de rigueur (Frightened Rabbit en est l’exemple parfait) : peu importe le potentiel d’un disque, la manière de le produire peut massacrer le tout. Ecoutez les chœurs sur “Skip The Youth” : un désastre.

Effrayants

Je regretterais presque de les dénigrer autant. Le songwriting est plutôt bon et les deux membres semblent être des garçons appliqués et bourrés de talent. En faisant abstraction de la production, “Foot shooter”, “Yes I Would” ou “Man/ Bag of Sand” me plairaient presque.
Mais au fond, leur style se trouve beaucoup trop à l’extrême opposé de mes goûts habituels et tout effort se révèlera vain. Les goûts et les couleurs…
A retrouver au festival de St Gallen le 24 juin prochain.

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