Vandenberg’s

Pour les non-initiés une petite piqûre de rappel : Adrian Vandenberg  talentueux guitariste du fameux groupe Whitesnake et rattrapé par le virus du hard rock nous revient avec un album inédit. Pour ce faire il a contacté de jeunes talents : Jan Hoving (vocal), Sem Christoffel (bass) et Mart Nijen Es (drums).

Le déclic de ce retour se produit en 2011 lorsqu’on lui demande d’écrire une chanson pour le FC Twente d’Eschende (sa ville aux Pays-Bas) : il accepte et compose "A Number One". C’est aussi à ce moment qu’il prend contact avec le chanteur Jan Hoving qui n’en revient toujours pas d’avoir reçu ce fameux coup de téléphone et qui croyait que c’était une blague ! Après 3 chansons composées, ils décident de poursuivre l’aventure en enregistrant en studio.

Le CD contient 13 morceaux, le dernier étant offert à son pote David Coverdale (Whitesnake). Mettez vos scaphandres car on plonge au cœur des années 70…le son est résolument seventies avec des solos de guitare à la Led Zep et vocalement on a envie de dire « Robert Plant, sors de ce corps ! »

Plus de la moitié de cet album nous offre des chansons bien rythmées et hard-rockeuses à souhait comme "Close to You" – "Line of Fire" – "Lust and Lies" ou "Steal Away" le restant étant dédié à de très beaux slows tels que "Breathing"  avec une plage de Strings en fond, "One Step Behind" qui pousse à la rêverie et "Out of Reach", un de mes préférés, à écouter à deux car romantique à souhait ! La palme revient sans doute au 13ème morceau qui comme je le disais précédemment est interprété par David Coverdale et qui apparemment est très à l’aise dans un registre vocal inhabituel…je vous laisse juge !

Parlons son et mix : étonnamment le son est propre ce qui n’était pas gagné d’avance avec un répertoire seventies. On regrette un peu que la basse soit parfois inexistante sauf en début des morceaux et que la caisse claire des Drums soit un peu trop présente ! Evidemment avec un guitariste comme Vandenberg impossible d’éviter le remplissage : de la guitare il n’y a que ça ! Avis aux amateurs, les effets sont saturés et bien grailleux, les solos à la Wha-Wha mais le musicien est inventif et le son n’est pas pareil dans tout l’album. Le vocal trouve une place de choix parmi tous les instruments et on apprécie les quelques chœurs surajoutés.

En conclusion, pour les fondus du genre : à acheter !

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