Je vais faire court. C’est de la merde. Comme je ne veux pas faire comme tous ceux qui descendent un disque par pur plaisir pervers, je me contenterais de ceci. Les anglais de The Defiled déboulent avec ce troisième album, tatoués de la tête au pied, coiffés comme des Tokyo Hotel (NDR ils deviennent quoi eux d’ailleurs ? ) Bon passons, après tout les goûts chacun les siens. Mais le core mélodique taillé sur mesure pour se faire un petit billet sur le dos des poufs dépressives qui se font sauter par des maigrichons à mèche sexe tendu vers leur anus, me rappelle que le pognon domine tout y compris dans ce milieu alternatif qui fut autrefois le hard-rock. Cette indigence du dernier degré me rend malpoli, veuillez donc m’en excuser. Mais ces anglais qui assènent un metalcore emo proche d’un mauvais Trivium tendent le bâton pour se faire battre. Du public, ils en ont, et après tout, leur son est plutôt puissant et pourtant je trouve que ça ne le fait pas. Je ne parviens pas à me défaire de l’idée que ces cinq connards lookés sont là pour vendre une daube infâme dont on aura oublié l’existence dans moins de 10 ans.
Faisant feu de tout bois, la forêt se nommant Nuclear Blast, je leur souhaite de retrouver la foi dans une musique plus inspirée.