Friday , 13 December 2024

Tag Archives: David Bowie

Midnight Juggernauts en interview

On craignait les avoir perdu de vue définitivement. Un premier album dément, des lives de feu, puis plus rien. Enfin... On le supposait. En début d'été 2010, le trio australien revient avec un nouvel album Crystal Axis. Enchantés par les deux titres s’en démarquant, "Vital Signs" et "This Is Technology, nous les avons rencontré lors du Montreux Jazz Festival, peu avant une prestation remarquée au Café. Une atmosphère mystique mais festive, pas pour nous déplaire.

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Melissa Auf Der Maur

Si vous étiez déjà fan de rock le siècle passé, vous vous souvenez sans doute de Melissa Auf Der Maur. La musicienne canadienne a en effet joué comme bassiste avec Hole et les Smashing Pumpkins. C’est même Billy Corgan qui a conseillé à Courtney Love de l’engager suite au décès par O.D de l’ancienne bassiste. Ha les années 90… Depuis, Melissa Auf Der Maur a participé à de nombreux projets dont un groupe tribute à Black Sabbath et même une collaboration avec Indochine. Elle poursuit une carrière solo avec un premier album éponyme en 2004 et OUT OF OUR MIND sorti ce printemps. En dehors de la musique, l’artiste fait aussi de la photo et expose de temps à autre. C’est donc ce second opus OUT OF OUR MIND que nous allons décortiquer de plus près en votre compagnie.

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Sweethead

Si je vous dis Troy van Leeuwen? A Perfect Circle et Queens of the Stone Age, bien sûr. Rappelons également sa participation à des albums de groupes tels que Depeche Mode, Korn, Limp Bizkit et Orgy. Rien que ça. Le guitariste de génie nous revient avec Sweethead, son nouveau projet et album éponyme, nom inspiré par une B-side de David Bowie. On est en droit d'attendre un album excellent, au moins. Et résultat... un pur délice rock'n'roll. Serrina Sims (choriste sur le dernier album en date des Queens of the Stone Age) y est pour beaucoup; en dehors de son physique avantageux, sa voix légèrement cassée en fera (et pardonnez l'expression) bander plus d'un. Dès les premiers riffs de "The Sting", impossible de se retenir, on tape du pied aux rythmes entêtants de la guitare et des claps claps. "Turned our Backs" nous donne envie de partir sur la Route 66 en chevauchant une Harley-Davidson. On freine le tempo sur "Running Out", mais on reprend très vite avec "Skinhole National".

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Iggy and the Stooges

A propos de Raw Power, Nick Kent n’hésite pas à déclarer, dans The Dark Stuff (Naïve éditions), qu’il « aurait été le meilleur disque rock de tous les temps, le plus noir, le plus fulgurant, ne serait ce que pour son morceau titre, le parfait hommage d’Iggy, dans le plus pur style O-Mind, au grand marécage originel, matrice de toute énergie », « si Iggy, Williamson, et plus tard David Bowie, n’avaient pas massacré le mixage ». Venant d’une figure aussi respectée que le journaliste britannique, il va de soi que l’avis fait loi, et, c’est sûrement jusqu’à la fin des temps que les fans se disputeront pour savoir quel est le mix ultime de Raw Power, lequel, d’Iggy ou de Bowie rend vraiment justice à cette énergie brute ? Débat de spécialistes dont on se fiche finalement pas mal, tant les 8 déflagrations de l'album se suffisent à elles-mêmes, loin de tout débat sur le sexe des anges.

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Elva Snow

Une voix à la Bowie, des hits potentiels, une sensibilité à fleur de peau, une aventure plus rock pour Scott Matthew habitué des terrains folks…Autant de traits alléchants, et cependant pas convaincue par ce premier opus d’Elva Snow. Projet commun de Scott Matthew, Spencer Cobrin et Mike Skinner, aujourd’hui remplacé par Peter Gingerich, le patchwork Elva Snow attise la curiosité. Un Scott Matthew rock’n’roll accompagné de Cobrin, ancien batteur de Morrissey. Matthew est un grand artiste, sans conteste. Musicalement pas ma tasse de thé mais après l’avoir vu en première partie d’Anthony and the Johnsons au Montreux Jazz, une révélation : oui, Scott Matthew est un grand artiste. Une présence scénique indéniable, le public s’incline. Au-delà, sa musique souffre d’un terrible défaut : le trop. Trop sensible, trop plaintif, trop « allez-vous chercher une corde, vous savez ce qu’il vous reste à faire ». Des suicides collectifs, il n’en a peut-être pas provoqué mais il frôle le drame à chaque nouvel accord. Un dépresseur en chair et en os.

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2009 dans le rétro

Lords of Rock se penche sur l'année écoulée et ressort ses chroniques des meilleurs albums, interviews et concerts.

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Brett Anderson

Dieu qu’elles semblent loin les années fastes de Suede pour Brett Anderson. Alors que son ex-guitariste Bernard Butler est au sommet de la vague (il est aujourd’hui devenu l’un des producteurs les plus demandés en Angleterre), Brett, lui, erre de minuscule maison de disques en minuscule maison de disques pour pouvoir sortir ses albums solo. Lesquels sont pourtant absolument remarquables. Ce SLOW ATTACK, qui vient tout juste de sortir, ne fait pas exception à la règle. On avait quitté Brett l’an dernier avec un disque sublime, ultra-mélancolique et minimal (les seuls instruments joués, en plus de sa voix, étaient une guitare acoustique, un piano et un violoncelle, point final), WILDERNESS. Il nous revient ce coup-ci avec un disque sublime, ultra-mélancolique et riche. Brett, cette fois, est allé rechercher (du moins pour certains morceaux) un batteur et un bassiste. Il a également engagé tout un tas d’autres musiciens (violoniste, clarinettiste, etc) qui viennent embellir à leur manière les chansons. Lesquelles chansons sont, pour beaucoup d’entre elles, à tomber à la renverse de beauté. Il est marrant aujourd’hui, pour les vieux briscards comme moi, de se rappeler à quel point, dans les premières années de Suede, Brett Anderson avait déjà des idées de composition excellentes, mais que sans Bernard Butler ou Richard Oakes pour l’aider à les charpenter, il ne semblait pas capable de sortir seul une chanson vraiment mémorable. Ce temps est donc aujourd’hui totalement révolu. Brett Anderson est désormais l’un des plus grands compositeurs de la planète. Dans sa catégorie, en dehors de Paul McCartney (quand il décide de s’y mettre), David Bowie, Damon Albarn, Morrissey ou Jarvis Cocker (quand il n’a pas l’idée incongrue de faire du hard rock), il n’y a vraiment pas grand monde.

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Portugal. The Man

Portugal. The Man, ou un nom propice à des élucubrations fumeuses conséquence d'une idolâtrie pour David Bowie.

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Ebony Bones! en interview

Ne vous fiez surtout pas à toutes ces couleurs. Elles ne sont pas que d'apparats. Rencontre avec la jeune londonienne, petite reine de la fusion pop 2009.

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Placebo en interview

Sur fond sonore de Kaiser Chiefs, Lords of Rock a eu le privilège d'interviewer Placebo, parmi les groupes les plus importants de ces 15 dernières années.

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