Paru moins de 18 mois après OF BUTTERFLIES AND HURRICANES, A 1000 PUNCHES est le deuxième album des zurichois sous la houlette vocale de Nicole Kamermann. Avec 14 nouveaux titres (sans compter les intros et outros un peu ringards…) et une longueur de 57 minutes, le moins qu’on puisse dire est qu’ils n’ont pas chômé ! Grosso modo, A 1000 PUNCHES est un album qui se décline en trois types de chanson : des titres pop et légers (Elevator Girl, Oh Yeah ?, It Sucks to Love You), des chansons plus cossues (telles que Burnin’up, Nicotine), et des compositions plus lentes (One Trick Ponies, Here Comes the Sun, Fallen, Polly’s in Love).
Redwood a également profité d’insérer à la 13ème plage une reprise de “Somebody to Love”. Plus rock que la version Jefferson Airplane, et bien chantée par Kamermann, le moins qu’on puisse dire est que justice a été faite. D’où sa popularité sur les ondes suisse-allemandes…
Du point de vue du son, Redwood se rapporte tantôt aux Corrs, tantôt à Superbus, avec une influence américaine à tous les niveaux. Nicole Kamermann assure une qualité vocale impeccable tout au long de l’album, et les musiciens sont également irréprochables quant à l’exécution.
Où sont les coups de poing promis sur la pochette ?
Néanmoins, peut-être du fait de la longueur de l’album, les divers titres tendent à se confondre et sont légèrement répétitifs. De plus, au niveau des paroles, Redwood s’appuie beaucoup sur des blocs de phrases clichés qui se retrouvent dans des centaines de chansons existantes, ce qui est un peu agaçant, et dévie rarement du thème de l’amour, ce qui donne à l’album une saveur à l’eau de rose qui contredit leur ambition de rockeurs.
En gros, A 1000 PUNCHES présente un happy rock bien conçu qui s’écoute facilement, mais qui manque quelque peu de piment et d’originalité à mon goût.