Friday , 13 December 2024
Laura Veirs et son JULY FLAME prédisent un été parfait. Au temps des flocons et du froid, sa voix appelle quelques rayons de soleil. Et on le toucherait presque du doigt ; il semble que peu à peu les nuages s’éloignent. Un disque sans prétention promettant pourtant monts et merveilles. Une pop-folk mélodieuse à souhait. Certains proclament July Flame meilleur album folk de l’année. Ne nous réjouissons pas trop vite mais, effectivement, cela s’annonce bien. Laura Veirs ou un son unique. Elle ne réinvente pas la poudre mais sa voix si originale et fraîche donne une toute autre dimension à ses chansons. Les comparaisons sont aisées : Nina Kinert, Anna Ternheim, Alela Diane parfois, le « Walzer für niemand » de Sophie Hunger. Toujours à la différence de cette voix retravaillée, reconnaissable entre mille. Un agréable voyage sonore tout au long de cet album nommé d’après une variété de pêches biologiques. La nature comme acteur principal de cette jolie épopée ; empli de vallées ensoleillées, forêts verdoyantes, et nuits enchantées. La guitare y tient aussi une place de choix. Pas de simples accords de-ci, de-là mais un finger-picking tout en délicatesse, une véritable maîtrise de l’instrument, cet aspect donnant plus d’intensité encore à une œuvre déjà chargée en émotions. On ne trouvera pas en Laura Veirs la révélation musicale 2010 mais on partage avec elle quelques beaux moments. Notamment, avec le titre éponyme, « July flame ». Entêtant, doux, fredonné d’une voix presque en retrait par rapport à la mélodie. “July flame. I’m seeing fireworks, they are so beautiful. Tell me why it does hurt.” Au chapitre des grandes réussites, il faut également citer « Little Deschutes ». Aérien. Cette fois au piano, Laura Veirs nous transporte au cœur de sa mélancolie. Parlons aussi de « Make something good, avec Jim James, chanteur de My Morning Jacket. Chanson alliant tristesse et légèreté à la fois. Ou « Where are you driving ? », un sommet du songwriting Veirs. Un disque apaisant et beau, revenant aux sources folk que Laura avait quelques peu délaissées lors de son dernier opus SALTBREAKERS, aux sonorités plus pop. Sans grandes fantaisies ni innovation, le septième album de l’une des références folk actuelles se révèle une grande réussite.

Laura Veirs

Laura Veirs et son JULY FLAME prédisent un été parfait. Au temps des flocons et du froid, sa voix appelle quelques rayons de soleil. Et on le toucherait presque du doigt ; il semble que peu à peu les nuages s’éloignent. Un disque sans prétention promettant pourtant monts et merveilles.


Une pop-folk mélodieuse à souhait. Certains proclament JULY FLAME meilleur album folk de l’année. Ne nous réjouissons pas trop vite mais, effectivement, cela s’annonce bien. Laura Veirs ou un son unique. Elle ne réinvente pas la poudre mais sa voix si originale et fraîche donne une toute autre dimension à ses chansons. Les comparaisons sont aisées : Nina Kinert, Anna Ternheim, Alela Diane parfois, le “Walzer Für Niemand” de Sophie Hunger. Toujours à la différence de cette voix retravaillée, reconnaissable entre mille.
Un agréable voyage sonore tout au long de cet album nommé d’après une variété de pêches biologiques. La nature comme acteur principal de cette jolie épopée ; empli de vallées ensoleillées, forêts verdoyantes, et nuits enchantées.
La guitare y tient aussi une place de choix. Pas de simples accords de-ci, de-là mais un finger-picking tout en délicatesse, une véritable maîtrise de l’instrument, cet aspect donnant plus d’intensité encore à une œuvre déjà chargée en émotions.

 

Tristesse et légèreté

 

On ne trouvera pas en Laura Veirs la révélation musicale 2010 mais on partage avec elle quelques beaux moments. Notamment, avec le titre éponyme, “July Flame”. Entêtant, doux, fredonné d’une voix presque en retrait par rapport à la mélodie. « July flame. I’m seeing fireworks, they are so beautiful. Tell me why it does hurt ». Au chapitre des grandes réussites, il faut également citer “Little Deschutes”. Aérien. Cette fois au piano, Laura Veirs nous transporte au cœur de sa mélancolie. Parlons aussi de “Make Something Good”, avec Jim James, chanteur de My Morning Jacket. Chanson alliant tristesse et légèreté à la fois. Ou “Where Are You Driving ?”, un sommet du songwriting Veirs.
Un disque apaisant et beau, revenant aux sources folk que Laura avait quelques peu délaissées lors de son dernier opus SALTBREAKERS, aux sonorités plus pop. Sans grandes fantaisies ni innovation, le septième album de l’une des références folk actuelles se révèle une grande réussite.

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