Cet album plus que d’autres, a nettement retenu mon attention. D’une part parce qu’en l’espace de deux semaines j’ai du l’écouter cinquante fois, de l’autre parce qu’il a même trouvé sa place dans une playlist sobrement intitulée ‘’Découvertes qui font boom’’. Kevin Blanc nous propose en effet cinq titres tous excellents, qu’on imagine très bien devenir chacun des tubes à part entière, puisqu’ils en ont le potentiel. Le genre de chansons qu’on est content de trouver en radio en somme et pour lesquels on se dit ‘’Yes !’’ en augmentant sensiblement le volume.
Pour ce qui est de l’ambiance générale on est clairement dans de la pop électronique mais pas seulement, je m’explique. Si l’artiste revendique pleinement la multiplicité de ses influences, on ne dira pas le contraire. C’est ainsi qu’il propose de l’électro donc, mais aussi de la house, de la pop-rock, du jazz… En outre, des samples rétro type Mario se mêlent à d’autres qui ne sont pas sans rappeler l’œuvre de Bowie ou celle de notre ami Gainsbourg. Un petit son eighties qui n’enlève d’ailleurs rien à l’homogénéité musicale, mais qui sert directement l’enrichissement des morceaux. En fait Killtronik, c’est un mec passionné qui traite la musique pour ce qu’elle est et pas pour ce qu’on lui colle comme étiquettes.
Quant à la performance vocale, on aurait pu pardonner une certaine faiblesse à la vue du travail fourni en matière de composition et d’arrangement. Mais ce n’est même pas le cas. Kevin Blanc a en effet un joli grain et sa technique est tout ce qu’il y a de plus pro.
Il pose parfaitement bien sa voix et coté accent, puisque quatre chansons sur cinq sont en anglais, rien à redire non plus.
Un excellent bilan global donc, et un artiste vraiment doué qui marie habilement du vieux comme du neuf pour en tirer le meilleur. Et c’est ce qu’on lui souhaite.
Alors foncez sur Youtube, écoutez moi ‘’Paris la nuit’’, et surtout… A vos casques !