Herman Dune au Romandie

 

Avec son nouveau disque STRANGE MOOSIC et la création de son propre Label du même nom Yaya Herman Dune revient à Lausanne accompagné de son groupe pour nous offrir un moment de pur bonheur au Romandie. La recette du groupe blues folk franco-suédois est toujours aussi légère et réjouissante. Voix posée, guitare en bandouillère, textes subtils et poétiques. En entrant au Romandie, nous nous installons au volant d'une vieille américaine décapotable en route vers la Californie…

Kate Stables de This is a Kit ouvre la soirée de manière sensible voire presque timide sous les voutes du Romandie. Alors que la salle se rempli, le public apprécie la musique intimiste et très douce de la jeune chanteuse qui seule avec sa voix et une guitare ou un banjo parvient à nous préparer à l'arrivée d'Herman Dune.

 

 

Vers 22h, la salle est pleine et accueille comme il se doit les 3 membres du groupe de folk tout droit sortis d'un western américains. David Ivar  Herman Dune, le chanteur guitariste, arbore toujours aussi fièrement une superbe barbe… La technique des musiciens (Néman Herman Dune aux percussions  et Ben Pleng à la basse) très bien arrangée et la voix mélodique légèrement nasillarde du chanteur mettent très vite la salle à l'aise. Herman Dune jongle entre les succès des précédents albums et les nouveautés de STRANGE MOOSIC et le public apprécie sa folk remuante.

Yaya laisse ensuite du répis à ses musiciens pour démontrer à ses fans que sa musique peut aussi être à la fois efficace et simple. Il change de guitare, nous avoue qu'il aurait peur de faire du vélo à Lausanne et il démarre en solo 2 chansons nous faisant tous vibrer. La ballade continue et nous sommes maintenant autour d'un feu de camps sur la plage.

Les musiciens viennent le rejoindre, David Ivar reprend sa guitare électrique et la soirée prend des allures plus rock (Your love is Gold). Le groupe revient aussi sur les précédents albums (GIANT2006, NEXT YEAR IN ZION 2008) et nous propose des chansons avec des rythmes plus caribéens où Neman nous démontre qu'il est aussi habile avec une batterie qu'avec des maracasses et des percussions. Il accompagnera même son frère sur le dernier morceau en jouant d'une simple scie (pratique pour le  côté bucheron). La composition d'Herman Dune reste  toujours simple et stylée et l'on apprécie la coolitude qui se dégage des différents titres. Herman Dune nous parle des petites histoires de la vie sans violence comme s'il s'agissait de titres de livre, de rêves ou de promenades en fôret où il nous fait rencontrer un tas d'animaux, une biche, des cerfs, des oiseaux…

 

 

Juste avant de terminer le concert, après un deuxième rappel, David Ivar revient seul sur scène, il remercie ses musiciens pose un banjo sur un genou et démarre une histoire pour le public, un rêve de plus où il chante, il parle, rencontre une très jolie femme et discute même avec un pélican… Voilà à quoi ressemble la ballade musicale dans laquelle Herman Dune nous a entrainé ce soir. Inspiré de Neil Young, de Bob Dylan ou même des Velvet Underground, Herman Dune entretient son propre style avec continuité pour le plus grand plaisir des spectateurs lausannois.

 

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