Saturday , 14 December 2024

Delaney Davidson

Le titre de l’album annonce une ambiance plutôt sombre, pourtant aucun son n’est larmoyant. "Sleeping Woman" ouvre le bal : une simple guitare, un air mélancolique, et une guitare électrique pour le côté fantôme. Un style épuré très réussi ! Avec "Ophelia", on a définitivement rejoint ce mélange blues/folk typique des années 1970, se rapprochant de Neil Young, ou encore Tom Waits. Delaney rajoute un tambourin, mais toujours pas de batterie pour mieux profiter de la voix et de la guitare acoustique. "Sinners Road", "Girl In White", quelque soit le morceau, on a vraiment l’impression que chacun raconte une histoire, et l’on s’imagine vite les images, on crée notre propre film. Chaque chanson est un roman à elle seule. Un bon compositeur, qui se crée son propre univers, et qui écrit des chansons avec des paroles recherchées, une espèce rare ! On continue notre traversée de l’album acoustique avec "Poison Song", un titre avec un côté plus sombre que les autres.

 

 

Difficile de varier lorsque l’on est toujours (ou presque) accompagné d’une simple guitare. Et pourtant, Delaney Davidson arrive à donner un cachet unique à chacun de ses morceaux. On est carrément entré dans un western avec "Hate A Man", et on ne serait même pas surpris de voir John Wayne débarquer. Delaney a un grain de voix vraiment particulier et envoutant. Surtout sur "I’m A Fool", une déclaration qui peut enflammer les amoureux, mais faire pleurer ceux que l’on abandonne.

La touche de sensualité viendra de "Wayfaring Stranger", son intro aux percussions et le banjo. Quant à "Everything Lost", Delaney arrive à mêler dans ce cours morceau mélancolie et nostalgie, un mélange subtil qui fait effet. On termine sur un titre instrumental : "Cowboy Costume". On quitte le far west, des étoiles plein les yeux. Cet album acoustique est incontournable pour les fans de blues/folk.

 

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