Bagdad Rodéo

Je me suis marré direct en voyant la pochette représentant deux types « balèzes » en train de faire de la mobylette, mais, j’ai vite compris, qu’au delà de l’humour potache, Bagdad Rodéo pratiquait un rock vénère et engagé. Alors je me suis souvenu qu’à une époque, il y avait un certain Renaud Papillon Paravel qui officiait dans la même catégorie et pratiquait avec talent le texte engagé tout en soignant sa musique.

Les français assènent un rock tantôt tranquille tantôt énervé par les âneries du quotidien ! Un titre tel que "Dis moi papa" sympathique morceau de trois minutes, nous montre une facette à la fois douce, humoristique et vulgaire ! Cool. Ou encore, un "J’aime pas les filles" et son texte fort cynique qui remporte tout les suffrages.

Ceci étant, dit le titre phare de l’album "Bagdad Rodéo" n’est pas très humoristique puisqu’il traite de la guerre. Le combo prouve qu’au delà du clown il a les yeux en face des trous.  Je ne reviendrais donc, pas davantage, sur le texte, car vous l’auvez compris, Bagdad Rodéo, n’y va pas avec le dos de la cuillère.

Côté musique, le propos se déroule avec soin, la guimbarde, les cuivres, les très joyeuses satu sur les grattes et la batterie bien au fond du temps, un peu à la Denis Barthe (Salut Michel !) prouvent que le truc est maitrisé avec brio. La voix peut se montrer criarde (Bagdad Rodéo) ou douce (Les hyènes) mais toujours juste. On se fait plaisir et c’est l’essentiel.

Maintenant, il n’appartient qu’à nous de bouger nos fesses pour aller les écouter. Un disque fort plaisant à découvrir et applaudir cet été.

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