Le Butcherettes c’est une personnalité avant tout : celle de Teri Gender Bender, guitariste et chanteuse déjantée et extravertie. Elle nous offre un show électrique. Elle chante, crie, saute, bref, elle paie de sa personne sur scène et cette énergie est communicative. Leur son est original alternant clavier et guitare et au niveau des fûts ça cogne bien. Au final un bon groove bien rock’n roll, mais à fond ! Le public pour la plupart a su apprécier le trio de Guadalajara.
Après cette bonne entrée en matière, un bol d’air et une bière, voici qu’ANTEMASQUE monte sur scène et tout de suite on sent dans l’atmosphère qu’on va avoir du lourd. Ils entament leur set par ‘In the Lurch’ et ‘Momento Mori’, qui, il faut l’avouer, sont plutôt basiques sur l’album : ici elles prennent vie et sont déjà d’un bon niveau. Puis, ils passent directement en 4e et on sent bien le passage de la vitesse. Techniquement c’est des brutes et on en a pris plein les oreilles ; néanmoins on n’était pas dans la démonstration technique pure ce qui peut arriver parfois avec des virtuoses.
Bien qu’ils n’aient que 10 titres, ANTEMASQUE est resté sur scène un peu plus d’une heure. C’est plutôt agréable de voir que le groupe se donne du plaisir sur scène en développant leur jeu et les titres passent de 3 minutes à 6 voire 10 minutes. C’est un festival de riffs rock’n roll tous aussi techniques que ce qu’on pouvait trouver à l’époque de The Mars Volta couplé à l’énergie brute d’At the Drive-In : le groove, entre explosions dans tous les sens et montées en puissance, emporte le spectateur. Pas de rappel mais après tout ils avaient déjà tout donné et cela n’aurait pas fait de sens de jouer des titres de leur précédents projets.
Bref, ce fut une très bonne soirée où les dieux du rock ont en eu plein leurs esgourdes. Au passage, le premier album (éponyme) d’ANTEMASQUE devrait être disponible avant fin novembre 2014.
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