Dreadlocks, yeux turquoises, uniforme impérial, voici Peter Wilson chantant derrière son vieux piano droit. Cet Irlandais de 28 ans caractérise parfaitement le style "hobo-chic" du quatuor Duke Special. Pas un nouveau genre en soi, mais le personnage y met vraiment du sien et sa voix est exceptionnelle. À la croisée entre Neil Hannon et James Morrison pour le genre, Duke Special a aussi une touche fraîche qui s’apparenterait à Ghinzu ou aux Lovebugs. Peter Wilson résume sa musique avec ces mots: ‘I want to capture something dusty and beautiful on record, something that sound like Chrismas smoking through an old wooden radio‘. Et l’on peut dire que l’exercice est réussi; accompagné de Chip Bailey (percussions), Councillor Réa Curran (trompette / harmonium) et Morris-Dancing Ben Hales (guitare et vocales additionnelles), le tout est vraiment très convaincant.
Ce deuxième album commence sur un style orchestral avec l’excellent ‘Wake up Scarlett‘, non sans rappeler un petit quelque chose de The Divine Comedy. Tout s’enchaîne ensuite en souplesse dans un style très lyrique. Pour n’en citer que quelques-uns: ‘Brixton Leaves‘ dans un style cabaret, ‘Portrait‘ un peu plus swing, ou encore l’entraînant ‘Last Night I Nearly Died‘, le titre le plus médiatisé du disque. Seule ombre au tableau: "Freewheel" et ses ‘come-on‘ à répétition. Le disque se termine par ‘Something might happen‘ et ‘This could be my last day‘, morceaux plus calmes ou la voix de Peter Wilson n’est accompagnée presque que de son piano, ce qui peut rappeler le récent Back to Bedlam de James Blunt, en moins mielleux.
Un très bon album, tout en légèreté, qui fera sans aucun doute des ravages auprès du public féminin.
Ce deuxième album commence sur un style orchestral avec l’excellent ‘Wake up Scarlett‘, non sans rappeler un petit quelque chose de The Divine Comedy. Tout s’enchaîne ensuite en souplesse dans un style très lyrique. Pour n’en citer que quelques-uns: ‘Brixton Leaves‘ dans un style cabaret, ‘Portrait‘ un peu plus swing, ou encore l’entraînant ‘Last Night I Nearly Died‘, le titre le plus médiatisé du disque. Seule ombre au tableau: "Freewheel" et ses ‘come-on‘ à répétition. Le disque se termine par ‘Something might happen‘ et ‘This could be my last day‘, morceaux plus calmes ou la voix de Peter Wilson n’est accompagnée presque que de son piano, ce qui peut rappeler le récent Back to Bedlam de James Blunt, en moins mielleux.
Un très bon album, tout en légèreté, qui fera sans aucun doute des ravages auprès du public féminin.
À déguster ce jeudi 22 mars au Rocking Chair de Vevey, avec Maximilian Hecker en première partie!