Pour ce dernier jour de festival, la programmation a fait un geste. Aucun autre festival ne l?a fait, à tort. L?artiste Bernie Constantin joue à 20h15 sur la Grande Scène !

Rock Oz’Arènes | Samedi

Pour ce dernier jour de festival, la programmation a fait un geste. Aucun autre festival ne l’a fait, à tort. L’artiste Bernie Constantin joue à 20h15 sur la Grande Scène ! Le Valaisan, après avoir passé tout le festival à présenter les groupes avant leur entrée en scène a enfin droit à son heure de gloire. Bernie faisait partie intégrante du paysage culturel suisse il n’y a pas si longtemps que ça et que son tube «Switzerland Reggae», sorti en 1983, a été un monumental carton, en Suisse, France et plus loin encore ! Après son opéra-rock réalisé pour Expo.02, Bernie est sur le point de sortir un nouvel album : Vasistas. Il le présente en primeur au public d’Avenches. Il n’oublie pas pour autant les succès qui ont fait sa renommée, comme «Lola Berlingot», «Babylon Express», «14 Jours avec Elle», «Totale Inconnue». Le bonhomme est charismatique, inspiré et d’une énergie débordante. L’on pense immédiatement à Mick Jagger et aux Stones, groupe auxquels notre homme rend un hommage sincère. Sans eux, il ne serait plus sur scène, raconte-t-il. Des potes, tout simplement. Ce ne sont pas moins de mille personnes qui se sont réunies pour le voir pour son come-back. Tous les âges, tous les styles se mélangent. Bernie est touché et se donne à fond pour son public. Veston blanc avec lézard apposé, chemise rouge et pantalon en cuir noir, la Suisse romande a sa rockstar.

C’est à 22h que nous le retrouvons sur la Grande Scène pour introduire Nada Surf, selon lui «meilleur groupe de pop rock du monde». Matthew, Daniel et Ira entrent en scène et nous gratifient d’un merveilleux moment musical. «Hi-Speed Soul» démarre leur prestation, suivront «Popular», «Killian’s Red», «Bacardi», «Paper Boat», «Inside of Love», «Blonde on Blonde» et les tubes de leur dernier album Weight Is A Gift, naturellement. Parfaitement francophones, l’alchimie avec le public est immédiate. Leur simplicité et la qualité de leurs compositions, l’accueil toujours chaleureux du public Suisse font de ce concert un moment d’exception. «Nous sommes un peu triste, car c’est la dernière fois que nous jouons en Suisse avant un petit bout de temps» lance Matthew Caws. C’est en effet leur cinquième date dans notre pays en très peu de temps. C’est une sorte de performance d’au revoir, un instant de nostalgie partagée. Nada Surf reste le groupe de rock indépendant préféré des hélvètes, avec raison. La polyvalence de leur musique, la qualité de leur mélodie, le naturel de ses membres, la poésie, l’humour qui se dégage des paroles. Et c’est sous le ciel étoilé que Nada Surf conclut son concert, dans ce «site fabuleux» que sont les arènes.

À l’année prochaine.

Photos par ©Alain Groux

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