Thursday , 5 December 2024
Le sentiment général qui se dégage de la soirée est relativement bon dans l'ensemble. « The Evpatoria Report », charmante formation d'origine yverdonnoise, ouvre les hostilités aux environs des 19h avec une sorte de Post Rock très éthéré, voire carrément volatile et mystérieux.

Rock Oz’Arènes | Mardi

Le sentiment général qui  se dégage de la soirée est relativement bon dans l’ensemble. The Evpatoria Report, charmante formation d’origine yverdonnoise, ouvre les hostilités aux environs des 19h avec une sorte de post rock très éthéré, voire carrément volatile et mystérieux. Le moment est propice à une méditation transcendantale assistée musicalement. Après quarante-cinq minutes, comme violemment extirpé de son monde imaginaire, le public s’éloigne en direction de la grande scène au moment où les dernières notes s’envolent dans le crépuscule naissant.

Magic Numbers, quatuor qui nous vient en droite ligne d’Angleterre, entame un répertoire qui se situerait dans un no-man’s land improbable, entre folk rock et musique sixties. Le leitmotiv «Peace and Love» est tout naturellement au programme! L’assemblée, tout d’abord surprise, se laisse peu à peu bercer par ces mélodies rythmées toutes plus gentilles et joyeuses les unes que les autres.

Water Lily, jeunes prodiges suisses, quant à eux ont gratifié les spectateurs d’une représentation emplie d’un professionnalisme hors du commun. Le choix du répertoire s’est tout naturellement porté sur le dernier album, les titres se suivent et l’énergie déployée a dépassé de loin l’attente du public. Les guitares, rageuses par moment, soutiennent vigoureusement la voix langoureuse de Lionel, le chanteur. Malheureusement, il n’y a pas suffisamment de temps pour un rappel tant le délai entre le passage des différents groupes est compté. La plupart des festivaliers ont déjà pris une option dans l’arène centrale sitôt la représentation de la formation terminée.

Le grand moment est arrivé: la fosse, les gradins sont pleins à craquer, il est impossible ne serait-ce que de bouger. Une véritable marée humaine scrute la scène en vain. Radiohead se fait désirer. Finalement, le quintette mythique fait une entrée théâtrale sur scène. Les cris, les pleurs, les hurlements retentissent au plus profond de la nuit. La Messe avec un M majuscule peut commencer. Les oreilles attentives s’affolent littéralement au moment où les premières notes du répertoire se font entendre. Les guitares soufflent le chaud et le froid, agressives parfois, doucereuses à d’autres moments ; elles n’ont d’égales que la voix mélancolique du charismatique Thom Yorke. Les morceaux savamment choisis charment l’oreille du fan averti qui en redemande.

Petite information de dernière minute pour les retardataires qui n’auraient pas encore leur sésame et qui le désiraient ardemment : Aucune soirée n’est complète. Il y a des billets qui sont encore disponibles en pré location auprès de Starticket et de la Fnac. De plus, durant cette 15ème édition du Rock Oz’ Arènes, il y en aura également une certaine quantité qui seront vendus à la caisse dès 18 heures et cela tous les soirs, afin d’éviter le marché noir.

Photos par ©Alain Groux


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