vendredi , 11 octobre 2024
A New-York pour être branché, il faut dorénavant écouter Earl Greyhound. Vous connaissez ? Non ? D’accord, ce n’est pas aussi en vogue que les Strokes et leur éventuel ou futur non retour, mais c’est un groupe qui commence à se faire un nom. Là-bas et aussi par chez nous. Ils sont d’ailleurs en Europe ces jours pour nous faire part de leur talent et de leur rock teinté de blues et de soul. Earl Greyhound c’est un trio assez étonnant. D’une part leur look bobo oldschool kitch un peu décalé ne laisse pas indifférent (les photos du disque en pleine verdure nous le prouve) et d’autre part la musique à de quoi nous laisser perplexe. Il n’y a pas de morceaux qui sortent du lot et qui sonnent comme des tubes en puissance. A la limite tant mieux, car c’est énervant d’avoir deux bons morceaux par disque et que du remplissage autour

Earl Greyhound

Rock Les Earl
Greyhound sont de retour avec un second album signé sur leur propre label.
Est-ce un disque indispensable ?

A
New-York pour être branché, il faut dorénavant écouter Earl Greyhound. Vous
connaissez ? Non ? D’accord, ce n’est pas aussi en vogue que les
Strokes et leur éventuel ou futur non retour, mais c’est un groupe qui commence
à se faire un nom. Là-bas et aussi par chez nous. Ils sont d’ailleurs en Europe
ces jours pour nous faire part de leur talent et de leur rock teinté de blues
et de soul. Earl Greyhound c’est un trio assez étonnant. D’une part leur look
bobo oldschool kitch un peu décalé ne laisse pas indifférent (les photos du
disque en pleine verdure nous le prouve) et d’autre part la musique à de quoi
nous laisser perplexe. Il n’y a pas de morceaux qui sortent du lot et qui
sonnent comme des tubes en puissance. A la limite tant mieux, car c’est
énervant d’avoir deux bons morceaux par disque et que du remplissage autour. Là
ce n’est pas le cas. Tous les morceaux ont leur place, mais on n’a pas
spécialement envie d’écouter cet album en boucle. Il manque un truc, une
mélodie accrocheuse, un riff qui déchire ou une descente de tom à faire pâlir
grand-mère.

Le look bobo oldschool kitch un peu décalé

La
musique que propose Earl Greyhound est assez variée. On peut toucher de la pop
légèrement funky (Black Sea Vacation), du rock psyché (Oye Vaya, Sea of Japan)
ou des trucs plus tranquilles (Holy Immortality, Out of Air, Misty Morning).
N’oublions pas ce petit côté blues-soul que l’on peut entendre dans la voix de
Kamara et dans les solos guitares de Matt Wythe. Au niveau des voix on retrouve
donc deux personnes (Matt Whyte et Kamara Thomas), ce qui est intéressant et
varié. Ils se complètent à merveille et enrichissent la qualité de l’album. Un
album qui ne va pas changer le cours de l’histoire, mais qui peut se révéler attachant
après plusieurs écoutes attentives.

Signalons
encore leur venue le 28 septembre à la Rote Fabrik de Zurich. Rien de mieux que la scène
pour juger la valeur d’un groupe.

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