Doro

Cette année 2013 célébrera les 30 boules de carrière de la dame qui commence à accuser le coup, soyons honnête. Deux questions me viennent en voyant ce disque, pourquoi a t-il été précédé d’un EP et pourquoi nous gratifier d’une compil quelques mois plus tard ? L’argent, trente ans de carrière, tout cela me direz-vous ! Faux ! Je pense que Doro c’est terminé, un peu comme le grec qu’on payait 3 euros, tout ça c’est fini ! Alors bien entendu nous pourrions parler de la collaboration avec Lemmy sur "It Still Hurts" de l’hommage à Dio (Hero) ou encore de cette ignoble reprise de Metalloche "Nothing Else Matters" (titre non présent sur la version originale de l'album).  Mais ce sont de fallacieuses raisons pour se procurer cette galette.

La meilleure raison, c’est votre serviteur qui vous la sert sur un plateau : la mollesse des compos, une batterie en 4/4 digne d’un Scorpions sous valium ou le côté « gnangnan » des cœurs et des solis enroués ainsi que la voix limite fausse sur "Raise Your Fist in the Air". Là encore ces détails ne passent pas.

Bon, il y a quand même l’excellent "Rock Till Death" titre burné et tout en puissance, mais c’est bien le seul du disque. À noter également "Freiheit" qui nous offre un moment dans cette belle langue de Goethe vraiment propice au metal. Mais l’instru en fond est une horreur…

 

 

Maintenant quand je vois Doro, je repense à toutes ces vieilles biques tatouées avec les cheveux couleur acajou, qui essayent de faire jeunes, alors qu’elles sont ventrues, la peau fripée et les tempes grisonnantes. Pour moi Doro a vieilli et n’est plus dans le coup. Alors voilà, pour ne pas passer pour une vieille peau il serait temps de cesser cette mascarade.

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