« I got you, I got you ! » : c’est par ces mots psalmodiés que DM Stith nous accueille dans un décor panique, louche. On se croirait traverser une forêt innérable, ou pour faire facile, celle franchie par Ed Bloom dans le Big Fish de Tim Burton. Fait singulier, on peut parler pour le bien nommé HEAVY GHOST d’album renfermant un univers. Bien caché chez Asthmatic Kitty Records, il reçoit les honneurs des adeptes de pop exigeante. Notre confrère de l’Hebdo Christophe Schenk dit notamment de lui qu’il « fait une entrée discrète mais remarquable dans la cour des songwriters franc-tireurs » tout en le comparant à Patrick Watson ou Antony Hegarty. Tant il est vrai que la ressemblance avec ces deux dignitaires est troublante, DM Stith joue toutefois dans un registre nuancé, en insistant sur une omniprésence des chœurs donnant un rythme aux douze titres.

DM Stith

« I got you, I got you ! » : c’est par ces mots psalmodiés que DM Stith nous accueille dans un décor panique, louche. On se croirait traverser une forêt innérable, ou pour faire facile, celle franchie par Ed Bloom dans le Big Fish de Tim Burton. Fait singulier, on peut parler pour le bien nommé HEAVY GHOST d’album renfermant un univers. Bien caché chez Asthmatic Kitty Records, il reçoit les honneurs des adeptes de pop exigeante. Notre confrère de l’Hebdo Christophe Schenk dit notamment de lui qu’il « fait une entrée discrète mais remarquable dans la cour des songwriters franc-tireurs » tout en le comparant à Patrick Watson ou Antony Hegarty. Tant il est vrai que la ressemblance avec ces deux dignitaires est troublante, DM Stith joue toutefois dans un registre nuancé, en insistant sur une omniprésence des chœurs donnant un rythme aux douze titres.

« Mon disque s’intitule HEAVY GHOST car il a répondu à ma volonté de me trouver un corps, une enveloppe physique, un poids dans le monde ». Bases chroniques d’un chanson, les refrains, s’ils ne sont pas absents, jouent à cache-cache et permettent ainsi de biffer les repères. Restent des petites aventures sonores faits d’une instrumentation minimaliste pour mieux provoquer la suprise une fois les cuivres sortis, un chant évoquant justement Patrick Watson en moins apaisé, pour un rendu et une direction que Radiohead n’a (encore ?) que peu approfondi, poussant très loin l’acceptation de la libre interprétation.

On l’appelle le chanteur irréaliste. Il ne guide pas mais s’offre d’une éclatante générosité et partage ses rêves et songeries. Certain s’en vanteraient pour moins que cela.

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