Les trop méconnus Department of Eagles ont sorti cet été un album réunissant quelques vieilleries du groupe. Si tout n'est pas indispensable, l'ensemble démontre bien que ce groupe est d'une très haute valeur. D'acucuns se souviennent du petit miracle de pop IN EAR PARK, sorti en 2008 chez 4AD. "Phantom Other" était d'une intense classe, boulversant et parfaitement orchestré, le bien nommé "No One Does It Like You" invitait à la danse lumineuse, tout comme le morceau éponyme tressait ses sonorités avec grâce, à s'en relever la nuit. Pas étonnant d'apprendre par la suite que celui qui se cachait derrière ce projet né au début des années 2000 à New York n'était autre que Daniel Rossen, éternel insatisfait des non moins importants Grizzly Bear. Des liens entre ces deux groupes, mais deux identités bien distinctes. Parmi ceux-ci, un espace-temps somptueux, un quasi-ralenti aux grands airs et des ambiances imposantes, à ne pas pouvoir en décrocher.

Department of Eagles

POP FOLK Les trop méconnus Department of Eagles ont sorti cet été un album réunissant quelques vieilleries du groupe. Si tout n’est pas indispensable, l’ensemble démontre bien que ce groupe est d’une très haute valeur.

D’acucuns se souviennent du petit miracle de pop IN EAR PARK, sorti en 2008 chez 4AD. “Phantom Other” était d’une intense classe, boulversant et parfaitement orchestré, le bien nommé “No One Does It Like You” invitait à la danse lumineuse, tout comme le morceau éponyme tressait ses sonorités avec grâce, à s’en relever la nuit. Pas étonnant d’apprendre par la suite que celui qui se cachait derrière ce projet né au début des années 2000 à New York n’était autre que Daniel Rossen, éternel insatisfait des non moins importants Grizzly Bear. Des liens entre ces deux groupes, mais deux identités bien distinctes. Parmi ceux-ci, un espace-temps somptueux, un quasi-ralenti aux grands airs et des ambiances imposantes, à ne pas pouvoir en décrocher.

Petit miracle

Compilé comme un album classique, ARCHIVE 2003-2006 montre un groupe encore en phase d’expérimentation, oscillant entre le déjà excellent (le deuxième titre, “Deadly Discolsure”, ou le très Beatles “Practice Room Sketch”), le vigoureux (“While We’re Young”) ainsi que certaines choses pas encore abouties (“Grand Army Plaza”, ou encore “Brightest Mind”). Enfin, n’osons pas critiquer excessivement le duo, car c’est comme trouver à redire aux premiers films d’un grand réalisateur (Gus Van Sant pour les atmosphères proches du groupe, au hasard). Les morceaux instrumentaux sont aussi intéressants, entre l’intro flippante “Practice Room Sketch 1” ou “Practice Room Sketch 2” et permettent bien de décortiquer les intrigues qui se passent dans la tête de ces deux petits savants fous que sont Daniel Rossen et son associé Fred Nicolaus. Et, si vous êtes patients, vous aurez la chance d’entendre le dernier tome de leur Practice Room Sketch (le cinq, donc), bon à caser dans un final lynchien. Cette petite compilation en forme de signe de vie d’un duo assez incroyable tout de même. A faire passez, s’il vous plaît.

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