Daniel Balthasar

Il s’en est passé des choses depuis Blue Room, son premier groupe, avec un son presque grunge, et EVERYTHING IS TEMPORARY, sorti début 2013. Toujours aidé de son groupe, cet album est le fruit de deux ans de travail. Résultat : un carrefour d’influences, d’idées, correspondant bien davantage à ce qu’il désire actuellement. Entre "Away" débutant d’une manière plus électro, "Change" à la rythmique plus enjouée, "To the start" plus cold wave, et le philosophique "Everything is temporary", on pouvait craindre que l’album manque d’unité. Justement pas. Agréablement varié, Daniel Balthasar se révèle être un très bon guide musical. Sans avoir la prétention de montrer qu’il maitrise plusieurs genres, c’est plutôt l’idée de refuser de s’enfermer dans un genre et de garder sa liberté artistique qui le motive. C’est aussi la conséquence directe de deux ans de travail, deux ans guidés par différentes humeurs, différentes inspirations.

Bien qu’on soit globalement dans un style pop-rock (pour réduire et simplifier) on ne peut évoquer toutes les influences qui se marient, se déchirent, se réassemblent ailleurs différemment, et créent finalement le son Daniel Balthasar Band. Et curieusement, ce grand amateur de rock sixties et début seventies laisse justement moins apercevoir ces genres qu’il aime. Au journal luxembourgeois Wort, il a simplement défini son style comme sepia : ni noir, ni blanc !

Au final, un album bien sympathique, qui, sans être novateur, ne cache pas la maitrise d’écriture et d’arrangement de son auteur, et encore moins sa liberté musicale.

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