Cold Cave – Cherish the light years

 

Wesley Eisold a été visiblement inspiré par des déambulations dans New York et cette poésie est contrebalancée par la sonorité quasi métallique et cette nébulosité qui n’est pas sans rappeler le meilleur de Depeche Mode (celui du milieu des années 80).

Sombre mais dansant, spectaculaire et pop, les chansons s’enchaînent sans répit et avec une belle harmonie. Mais les fausses notes surgissent rapidement deçà-delà.

"The Great Pan is Dead" ouvre l’album avec cette impression de brouhaha de synthés et de guitares avec, en prime, des grondements qui frôlent l’agression auditive. Mais les trois titres suivants (Pacing Around the Church, Confetti et surtout Catacombs) sont agréables, légers, électrisants et suffisamment glaçants pour être envoûtants. Eisold ressemble étrangement à Robert Smith après cette écoute du trio.

 

"A trop lorgner vers l’apocalypse musical, on se brûle"

 

L’atmosphère hypnotique et l’univers un brin poétique et misanthrope que l’on ressent par la suite n’est pas pour déplaire, mais rapidement, on oscille vers trop d’électroniques et de rythmes répétitifs (Underworld USA, Icons of Summer et Villains of the Moon). Burning Sage pourrait être d’une belle grâce mais à trop lorgner vers l’apocalypse musical, on se brûle.

Seule "Alchemy and You" est offensive, rock et une excellente chanson.

CHERISH THE LIGHT YEARS est donc un bon album avec quelques imperfections mais qui se révèle un beau moment de pop. Il faudra attendre qu’Eisold prenne son futur en main et soit prêt pour la suite.

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