Ce samedi 4 décembre, à Morgins, dans le canton du Valais, aura lieu la 8e édition du « C’est l’hiver » festival. Cette année les organisateurs visent un public assez large de par sa programmation plutôt variée. Il y aura les berlinois de Stereo Total, les représentants de la nouvelle scène électro française Make The Girl Dance, Thierry Romanens, Casserolband, Antipod et le célèbre DJ Biscuit et ses cassosses. Rencontre avec l’un des organisateurs, Maxime

C’est l’Hiver Festival

INTERVIEW Ce samedi 4 décembre, à Morgins,
dans le canton du Valais, aura lieu la 8e édition du « C’est
l’hiver » festival. Cette année les organisateurs visent un public assez
large de par sa programmation plutôt variée. Il y aura les berlinois de Stereo
Total, les représentants de la nouvelle scène électro française Make The Girl Dance, Thierry Romanens, Casserolband, Antipod et le célèbre DJ Biscuit et ses
cassosses. Rencontre avec l’un des
organisateurs, Maxime :

 

 “Un groupe que nous aimons beaucoup”

Lords of Rock: Peux-tu nous
faire un bref historique du « C’est l’hiver » festival ?

Maxime:Le festival, à la
base, était un petit événement entre amis. On montait à Morgins parce que nos
parents nous y emmenaient pour aller skier et on a créé ce petit festival sans
conviction. On a fait une première soirée gratuite, il y a maintenant sept ans,
et ça a plutôt bien marché. Les années suivantes ont été un peu plus
difficiles, il n’y avait pas trop de monde. Et puis, à partir de la 5e
édition, on a rajeuni le comité, on n’a gardé que les éléments essentiels, et
on a décidé de poursuivre l’organisation de ce festival qui lance la saison
d’hiver en quelque sorte.  A partir de
2007, on a décidé de prendre à chaque édition une tête d’affiche qui fasse
venir des gens.

Parle-moi donc de la
programmation:

Et bien, chaque année on a
une tête d’affiche, un groupe qu’on a pas vraiment l’habitude de voir dans
cette région de la Suisse
et qui permet d’assurer un certain nombre d’entrées et, à côté de ça, on
choisit quelques groupes un peu plus régionaux mais qui ont déjà une certaine
renommée, dans la région du moins. 

Donc, la programmation
de cette année suit ce même principe ?

Non, cette année, c’est un
peu différent. On a choisi un groupe qui fait plutôt de la musique électronique
(Make The Girl Dance) qui vise un public assez jeune. A côté de ça, il y a la
tête d’affiche de cette année, Stereo Total, qui est un groupe que nous aimons
beaucoup. Et pour un public un peu plus âgé, nous avons programmé Thierry
Romanens. Ca signifie qu’il n’y a pas de grosse tête d’affiche comme les années
précédentes mais trois plus petites qui visent trois publics un peu différents.
Et, à côté, il y a encore deux autres groupes régionaux.  Cette année, on essaie de miser sur la
popularité du festival, qui commence à être un peu connu, et sur la fidélité du
public également.

Organiser un festival à
Morgins, ça ne doit pas être facile…

Oui, c’est vrai. On n’a pas
vraiment choisi l’endroit pour son accessibilité mais parce qu’il nous semblait
naturel de faire ça ici vu qu’on y vient chaque hiver. Mais on a organisé des
bus navettes pour que les gens puissent monter. On compte aussi beaucoup sur
les gens qui viennent de France car Morgins est juste à côté de la
frontière. 

Est-ce que vous pensez
pouvoir faire venir des groupes plus importants pour les prochaines
éditions ?

On va plutôt voir comment ça
se passe cette année, et, si ça marche bien, on s’orientera plutôt vers des
groupes qui nous plaisent d’avantage, même s’ils sont moins connus du grand
public, et espérer que le public restera fidèle au festival. Quoiqu’il en soit,
on prépare déjà la 10e édition, dans deux ans, pour laquelle il y
aura une énorme surprise.

Est-ce que tu as une
anecdote à nous raconter pour faire venir les gens ?

Euh, oui. Il y a quelques
années, on avait fait venir le groupe Deportivo. Ils avaient fait de la luge
durant l’après-midi et le guitariste s’était cassé le doigt. Le père d’un des organisateurs
le lui avait un peu réparé et il avait pu faire le concert tout de même, sauf
qu’il ne pouvait faire que des accords barrés. C’était donc un concert beaucoup
plus punk. Il n’y a que des concerts uniques au « C’est l’hiver »
festival.

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