Chroniques CDs

Yo La Tengo

Quinzième album pour un des héraults du rock indé US, Yo La Tengo. Où comment un des pilliers de Lords of Rock (re)découvre l'oeuvre - et par là même cet album-ci - séminale des New Yorkais.

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The Dining Dead

Attention à ne pas se fier à la pochette très morbide, The Dining Dead n’est pas un groupe de black metal ou de grind core. Les musiciens jurassiens transformés pour l’occasion en zombies et morts vivants pourraient pourtant nous faire croire que le contenu de cet EP a de quoi faire trembler nos âmes sensibles. N’ayez crainte, le rock que propose The Dining Dead est agréable aux oreilles et les ambiances proposées sont variées. Le groupe s’est formé il y a plusieurs années après la dissolution du combo hardcore Lack Of Anger. Alexis et Romain se sont entourés de nouveau musiciens et The Dining Dead a vu le jour en 2005. Le quintette présente donc son EP WE ARE, composé de 4 titres.

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Tom Petty

Retour de la trop discrète rubrique Déchronologie. Avec, cette fois-ci, du très très bon (et lui aussi trop rare sur scène): Tom Petty

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Brett Anderson

Dieu qu’elles semblent loin les années fastes de Suede pour Brett Anderson. Alors que son ex-guitariste Bernard Butler est au sommet de la vague (il est aujourd’hui devenu l’un des producteurs les plus demandés en Angleterre), Brett, lui, erre de minuscule maison de disques en minuscule maison de disques pour pouvoir sortir ses albums solo. Lesquels sont pourtant absolument remarquables. Ce SLOW ATTACK, qui vient tout juste de sortir, ne fait pas exception à la règle. On avait quitté Brett l’an dernier avec un disque sublime, ultra-mélancolique et minimal (les seuls instruments joués, en plus de sa voix, étaient une guitare acoustique, un piano et un violoncelle, point final), WILDERNESS. Il nous revient ce coup-ci avec un disque sublime, ultra-mélancolique et riche. Brett, cette fois, est allé rechercher (du moins pour certains morceaux) un batteur et un bassiste. Il a également engagé tout un tas d’autres musiciens (violoniste, clarinettiste, etc) qui viennent embellir à leur manière les chansons. Lesquelles chansons sont, pour beaucoup d’entre elles, à tomber à la renverse de beauté. Il est marrant aujourd’hui, pour les vieux briscards comme moi, de se rappeler à quel point, dans les premières années de Suede, Brett Anderson avait déjà des idées de composition excellentes, mais que sans Bernard Butler ou Richard Oakes pour l’aider à les charpenter, il ne semblait pas capable de sortir seul une chanson vraiment mémorable. Ce temps est donc aujourd’hui totalement révolu. Brett Anderson est désormais l’un des plus grands compositeurs de la planète. Dans sa catégorie, en dehors de Paul McCartney (quand il décide de s’y mettre), David Bowie, Damon Albarn, Morrissey ou Jarvis Cocker (quand il n’a pas l’idée incongrue de faire du hard rock), il n’y a vraiment pas grand monde.

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UUVVWWZ

Jeune, racé, tranchant. Comme le groupe. Comme le son de l’album. On prospecte et l'on tombe sur une jolie découverte, au nom imprononçable. Ces jeunes gens ont de l'avenir.

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Hemlock Smith

Hemlock Smith, chanteur, auteur et compositeur suisse romand, sort cet automne son dernier album KEEP THE DEVIL OUT OF HILLSBORO. Mais c’est Michael Frei, son alter ego en civil, qui signe sous son nom de ville le prologue de l’album. Un petit texte dans le livret où il confesse lui-même : « In conclusion, I believe that it is an honest collection of songs and I’m kinda proud about that. » Très bonne analyse qui plus est. Presque rien à ajouter. En effet, quatorze titres honnêtes, pour les amateurs d’un songwritting délicat où Hemlock Smith semble se faire plaisir avec une pléiade de musiciens invités et l’aide de son allié Fabrizio Di Donato pour l’orchestration. Une influence comme celle de Tom Waits se fait sentir tout au long du disque mais la singularité de la voix du chanteur ne disparaît pas pour autant sous le poids d’un tel modèle.

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The Raveonettes

Quatrième album studio du groupe danois, IN AND OUT OF CONTROL semble musicalement être le résultat d’une cure de bonne humeur avant que les thématiques glauques ne nous rappellent à l’ordre. Quatre longues années après le luxuriant LUST, LUST, LUST, une halte aux Docks passé quasiment inaperçue et une présence plus remarquée au Paléo 2008, ce nouvel opus ne bouscule pas vraiment les oreilles et voit le son Raveonettes s’essouffler sous des aspérités plus pop-gentillettes.

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The Nuances

The Nuances est un groupe de rock français, en provenance de Gueugnon en Bourgogne. Le 1er EP est disponible depuis le mois d’octobre. Ce 4 titres comporte un peu tout et n’importe quoi. Il y a deux titres en français, deux en anglais. Les deux textes en français sont signé Emmanuelle Monet alias Manu de Dolly. Joli coup marketing, ça en jette. Les morceaux ont été enregistré et mixé à différents endroits par différentes personnes, dont Nicolas Bonnière, un ex-Dolly actuellement chez Eiffel. On sent l’envie de dévoiler toute ses cartes et de vouloir montrer de quoi on est capable. Peut-être un petit peu trop, car du coup l’ensemble manque de cohérence et va dans tous les sens.

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Skip The Use

Avec une telle pochette, je dois avouer que je partais avec beaucoup d’aprioris sur cet album de Skip The Use. Je m’imaginais devoir encore écouter un groupe d’adolescents jouant du punk rock emo et j’étais prêt à endosser le rôle du grand méchant loup qui casse du sucre sur ces pauvres jeunes. Fort heureusement, une écoute attentive m’a vite permis de me rendre compte que j’étais à côté de la plaque. Les gars de Skip The Use n’ont rien d’ados pré-pubères et leur musique est un agréable mélange de rock, de punk et de disco. Ces braves garçons sont français, ils viennent de Lille. Ils ont déjà assuré des premières parties intéressantes, notamment Trust.

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Shannon Wright

La chanteuse américaine, qui n’est plus une nouvelle venue depuis quelques albums et quelques années, prouve à nouveau tout le talent qu’on lui prête sur ce dernier album, HONEYBEE GIRLS. Alors Shannon, toujours reine des abeilles, maîtresse de la ruche ? Sa voix sucrée adoucit nos tympans avec une entrée en matière tout en douceur avec le titre "Tall Countryside". Mais ce n’est que pour mieux endormir sa proie car les guitares sont bel et bien présentes en force sur la majorité des chansons. Et l’on ne serait pas surpris d’apprendre que la belle est une admiratrice de sa collègue P.J. Harvey. Mais n’est pas exactement Polly Jean qui veut, et surtout avec son compère John Parish. Des morceaux accrocheurs jalonnent cet album, en commençant par le titre éponyme, où sa voix se fait plus grave. Quelques tentatives d’incorporation de sons électroniques comme sur "Father" séduisent mais ne convainquent pas tout à fait et auraient mérité un traitement plus abouti.

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