Chroniques CDs

Bob Dylan

Bob Dylan chante Noël… Dur dur de s’attaquer au répertoire dit « traditionnel » des chants de Noël déjà largement massacré chaque année et ce depuis des décennies par une tonne d’interprètes pour la plupart américain car ne nous mentons pas, il s’agit bien du marché US qui est ici concerné. Mais alors Bob Dylan chantant des hymnes de Noël… Il a bien du se marrer en studio en imaginant ses ventripotents fellows americans déambuler dans les centres commerciaux au son de ses chansons enneigées ! Honnêtement, impossible de prendre une seule seconde ce projet au sérieux tant les interprétations prêtent à rire.

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Them Crooked Vultures

Le gros morceau de cette fin d'année. Them Crooked Vultures, qui concrétisent ce que l'on pressentait depuis leurs quelques apparitions estivales. Du lourd, du grand, du beau. Un vrai groupe super.

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Noah And The Whale

Sorti alors que les beaux jours s’en allaient, ce petit exercice de style mélancolique avait retenu toute notre attention. D’autant plus qu’il comportait en son morceau d’ouverture, "The First Day of Spring", un joyau de classe et de maturité bon à faire s’asseoir les membres de Wilco, Elbow et Calexico réunis. On jette un coup d’œil au livret – lui aussi très beau – pour s’apercevoir qu’ici ça respire la sérénité. Comme d’une autre époque, avec cette orchestration mesurée, concentrée, pour mieux faire exploser son crescendo en une émouvante détonation. Un choc ce morceau, tout simplement. "Our Window" garde le niveau, en fonctionnant cette fois-ci sur une diptique piano-percussions. L’occasion aussi pour le chanteur Charlie Fink de mettre en évidence ses qualités vocales. Sans transition, le groupe enchaîne sur la molle ballade "I Have Nothing". Malgré quelques belles prétentions – une orchestration toujours réussie, des chœurs somptueux – le titre passe inaperçu. Toujours dans la même atmosphère, "My Broken Heart" reste lui aussi en deça du potentiel évoqué lors des deux premiers titres. On se prend déjà à vouloir revenir en arrière. Soudain, les trompettes réhaussent l’ensemble et le tout finit par prendre forme, dans des airs de Springsteen.

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Langhorne Slim

Langhorne Slim (Sean Scolnick de son vrai nom) sort un nouvel album : BE SET FREE, tantôt qualifié d’antifolk (ça fait bien) de folk (ça fait aussi bien) ou de pop (c’est moins bien). Qu’importe le genre pourvu qu’il y ait la musique ! D’ailleurs c’est bien de ça qu’il s’agit avant tout : de treize titres musicaux, on s’en doutait. Son single "I Love You, But Goodbye" s’est installé sur les ondes un mois avant la sortie de l’album. Un titre et une voix, qui ne laisseront pas indifférent(e)s les fans de James Blunt, tant ils se ressemblent. Malgré ce titre bien sucré et plaintif, on trouve, dans cet album, quelques autres chansons plus nerveuses.

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Julian Casablancas

Attendu au tournant. Et même plus: Julian Casablancas se devait de se détacher de ses Strokes pour ne pas sombrer corps et âme. Le résultat ? Un délire spectral. A écouter, les mains sur le volant, les phares bien allumés.

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My Latest Novel

My Latest Novel est issu d’une culture pop-rock. Le nouvel album de ce groupe écossais Death and Entrances, est produit par le label Bella Union, celui-là même des Fleet Foxes. Ce second album passera certainement moins inaperçu que leur premier essai : Wolves sorti en 2006. Dès les premières notes du premier morceau, je me sens devenir conquise : la voix ressemble fortement à celle de Matt Berninger (The National) l’instrumentation rappelle le fameux groupe canadien Arcade Fire. Un mélange étonnant qui marche à merveille sur ce début d’album. « All in All in All Is All » a la lourde tâche d’ouvrir l’album. Tâche qu’il réussit très bien en montrant toute l’étendue de l’instrumentation. Un peu délicat pourtant de mettre le meilleur morceau en premier, car l’auditeur sera rapidement déçu par les morceaux suivants. « Dragonhide », la piste 02, ne présente aucune cohérence : l’impression que deux titres se superposent sans jamais se rejoindre demeure tout le long de la chanson. Le point culminant de ce cafouillage contrapuntique arrive à 2min47. La piste 03 « Lacklustre » est plutôt agréable à l’écoute bien qu’elle manque d’un petit je-ne-sais-quoi (enfin si, je sais : du peps) pour être vraiment bonne. « I Declare A Ceasefire » devrait ravir les fansgentil rock : impossible de ne pas souligner à nouveau l’étonnante ressemblance avec The National. Les deux morceaux centraux « Argument Against The Man » et « Man Against The Argument » fonctionnent comme un dyptique : une vague de voix humaines orne toute la première partie. La deuxième joue le rôle de fin instrumentale peu virtuose et peu intéressante. En somme, ce deuxième album ne montre rien de vraiment nouveau, rien d’original et rien de très pêchu. Beaucoup de riens qui ne servent qu’à exprimer la nostalgie de leur premier album : plus frais et original. Peut-être vaudrait-il mieux attendre un troisième album pour se faire une « bonne » idée ? La réponse de Monsieur B. est sans appel : « Qu’est-ce que tu veux que je te dise ? »

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Castanets

Ce n’est pas faute d’avoir essayé, mais après une multitude d’écoutes, il n’y a pas eu ce petit quelque chose qui m’a fait dire « Ha ça c’est cool » ou encore « Whaouu, c’est bon ce passage ». Je parle du 5ème album des Castanets TEXAS ROSE, THE THAW & THE BEASTS. C’est peut-être la noirceur qui se dégage de l’album qui ne m’a pas emballé. Ce côté mélancolique à mourir qui est présent du début à la fin ou la voix nasillarde de Raymond Raposa qui ne donne pas vraiment la pêche. En tout cas il y a quelque chose qui ne passe pas et qui laisse une drôle d’impression. Pourtant la réputation de Raposa est plus qu’excellente et les disques des Castanets obtiennent généralement la faveur des médias. Ils ne sont pas non plus très médiatisés, certes, mais je n’ai pas vu quelqu’un critiquer sa musique ou dire du mal de cher Monsieur. Je me sens du coup un peu seul au monde et presque mal à l’aise en disant « cet album ne m’a pas touché »

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Yo La Tengo

Quinzième album pour un des héraults du rock indé US, Yo La Tengo. Où comment un des pilliers de Lords of Rock (re)découvre l'oeuvre - et par là même cet album-ci - séminale des New Yorkais.

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The Dining Dead

Attention à ne pas se fier à la pochette très morbide, The Dining Dead n’est pas un groupe de black metal ou de grind core. Les musiciens jurassiens transformés pour l’occasion en zombies et morts vivants pourraient pourtant nous faire croire que le contenu de cet EP a de quoi faire trembler nos âmes sensibles. N’ayez crainte, le rock que propose The Dining Dead est agréable aux oreilles et les ambiances proposées sont variées. Le groupe s’est formé il y a plusieurs années après la dissolution du combo hardcore Lack Of Anger. Alexis et Romain se sont entourés de nouveau musiciens et The Dining Dead a vu le jour en 2005. Le quintette présente donc son EP WE ARE, composé de 4 titres.

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Tom Petty

Retour de la trop discrète rubrique Déchronologie. Avec, cette fois-ci, du très très bon (et lui aussi trop rare sur scène): Tom Petty

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