Chroniques CDs

Brian Ferry

Notre rubrique qui regarde dans le rétroviseur met à l'honneur aujourdh'hui le cultissime Brian Ferry, avec un Best of récemment sorti chez EMI. Anthony Oussin décortique consciencieusement l'objet.

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My Heart Belongs to Cecilia Winter

My Heart Belongs to Cecilia Winter, un trio berno-zurichois promis à un très bel avenir. Comparé d’ores et déjà à Arcade Fire, Sigur Ros ou Death Cab for Cutie, leur pop-folk-rock aérienne enchante les oreilles de nos contrées et celles d’au-delà. Le premier album est là, joliment intitulé Our Love Will Cut Through Everything.Un nom poétique. Pas concis certes, mais poétique. Et leur premier opus l’est de même. Tout en romantisme. C’est ce que l’on en retient, malgré des riffs de guitare tranchants sur certains titres. Dream-pop par moments, très rock à d’autres, la musique de My Heart Belongs to Cecilia Winter est un bouillon d’influences cohérent. Et qu’est-ce que ça fait du bien à la scène suisse. Ils surfent très nettement sur ce qui marche actuellement, c'est-à-dire la pop-rock innocente. Sans prétentions et atteignant néanmoins des sommets. Ainsi qu’un buzz amplement mérité.

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Musée Mécanique: modernistes

Le fantôme du musée, nous l’avons trouvé ! Dans son intimité, dans un folk américain classique, il se présente à nous par l’intermédiaire de deux jeunes auteurs compositeurs interprètes californiens. Un univers enchanteur, doux, rêveur, nostalgique, mais avant tout musical !

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Shearwater

The Golden Archipelago est le sixième album d'une belle collaboration entre Texans, sorte de hobby consacré durant le temps libre de la petite entreprise à succès Okkervil River. Ces oiseaux marins inspirent notre rédacteur invité par la rédaction, le temps d'une chronique. La pochette absolument pas alléchante plante directement le décors de ce qui vous attend. Bien qu'originaire du Texas, Shearwater met l'accent sur le ciel bleu et les mers turquoises. Une certaines mélancolie se ressent très vite, le vent dans les cheveux, la barbe qui goûte le sel marin. Heureusement on reste sur une barque modeste, mais robuste. Pas de grand Paquebot pour retraités dans la baie de Miami, ou de sortie de hypster sur la Hudson. Le cadre est plus alléchant, authentique et rustique. Un vent froid, une lumière crue. La mer se réveille, petits reflets étincelants, miroitent au loin, un clapoti contre la coque. A l'horizon une première île se défait de sa brumes matinales. Puis plusieurs aux alentours. La ballade débute, on s'imagine le chemin à parcourir pour passer de l'une à l'autres. Une gentil tempête (nom du morceau) dérangera cette calme ballade en barque. Mais rien de bien méchant, la mer retrouve son calme et nous bercera. A la fin de l'album on pose le pied sur le sable d'une plage au sable gris-jaune. On se retourne, la mer n'a pas vraiment changer. On prend une photo qu'on montrera à nos amis en rentrant de vacances. Ou on l'enverra en carte postale pour raconter qu'ici tout est beau et qu'on s'offre du bon temps. Mais cela restera des vacances. Sur le moment on croit que l'on vit quelque chose d'unique, mais la réalité nous rattrape toujours trop rapidement. Et finalement cela s'estompera laissant de vague souvenirs sans plus trop d'intérêts. Tu te souviens c'était bien, on repart? ailleurs?

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Down To Earth

Pour celles et ceux qui ne replacent pas Down To Earth, il s’agit d’un groupe de la Rochelle expérimenté (15 ans d’existence) évoluant entre post rock, émo et néo metal. Surprenante combinaison me direz-vous, mais pas tant que ça vous répondrai-je. Ces genres se mélangent assez bien et Down To Earth ne peut pas être placé dans un seul de ces styles. Ils se définissent eux-mêmes d’une manière large comme indie-rock. Bref, ne nous attardons pas sur des considérations qui n’en valent pas la peine et penchons nous sur ce qui nous intéresse : la musique.

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Frightened Rabbit

Avec The Winter of Mixed Drinks, les Ecossais en sont à leur troisième album. Cela représente souvent un tournant pour un groupe. Ici, la prétention apparente est de devenir un groupe de stade. Des Coldplay wannabee’s en d’autres termes. Production trop lisse, personnalité quasi-absente, des chansons léchées au possible ou comment réaliser l’un des plus mauvais opus de l’année. L’album est en ma possession depuis plus d’un mois. Cela fait aussi longtemps qu’il se cache dans un recoin de l’appartement, le but étant de le voir le moins possible. Un mois déjà à essayer d’écrire une chronique. Et dès les premières notes, j’éteins ma chaine stéréo. Insupportable ? Au point de vouloir le détruire et ne plus jamais avoir à le souffrir. Finalement, cette chronique la voilà, après avoir passé une des pires heures d’écoute musicale, fumé tout mon paquet de cigarettes et presque rongé mes doigts (les ongles, y en a plus). Insupportable ? Oui ! Une réaction allergique expliquerait peut-être le pourquoi du comment mais aussi grande est mon application à lui donner une chance, plus je déteste l’ensemble. Aucune émotion n’en ressort sauf le dégoût. Voilà, c’est dit. Sans doute très personnel comme avis car apparemment beaucoup adorent la musique de ces Lapins effrayés. Ou effrayants, c’est selon. Ce n’était déjà pas ma tasse de thé lors des deux précédents essais mais ils ne provoquaient pas, eux, des envies de crime. Constat de rigueur (Frightened Rabbit en est l’exemple parfait) : peu importe le potentiel d’un disque, la manière de le produire peut massacrer le tout. Ecoutez les chœurs sur "Skip The Youth" : un désastre.

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Every Man Has Your Voice

Folk serait un peu réducteur, car ce que nous propose Every Man Has Your Voice (EMHYV pour la suite de l’article) ne se limite pas qu’à une guitare acoustique et d’autres influences sont à mettre en exergue. Mais tout d’abord qui se cache derrière ce groupe au nom improbable ? Christophe L'Huillier et Jérémie Rüest sont les deux artisans de ce projet. Ils se connaissent depuis déjà un petit moment et ont travaillé ensemble de côté de Brest. Comme beaucoup d’artistes, les 2 amis sont montés à Paris (pour diverses raisons en fait) et ont naturellement continué la musique. Un premier EP prometteur en début d’année passée et un second SCISSORS TO YOUR MEMORIES sorti il y a quelques mois. Un album complet est prévu pour 2011 mais les deux compères avouent préférer le mini format pour une question de liberté.

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Kris Kristofferson

DECHRONOLOGIE Voici un nouvelle partie à notre rubrique qui fait ressurgir quelques grands classiques oubliés, ou récemment réédités. Aujourd'hui nous présentons les Austin Sessions de Kris Kritofferson.

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Beast

Ah l'affreuse chose que voila, ah l'erreur, ah l'horreur contre nature. Si Benoit XVI y était déjà, il s'en retournerait dans sa tombe. Voila que l'industrie du disque, plus a une expérience près pour essayer de se sauver du naufrage qui se profile de plus en plus inexorablement, voilà donc que l'industrie balance comme ça sur le marche le fruit d'un croisement dont même les savants les plus fous n'ont jamais rêvé. Provocation ? Délire de savants sud-américains aux racines germaniques ? Simple inconscience ? Allez savoir...

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Sophie Hunger: la consécration, vraiment?

Troisième album pour notre digne représentante, qui voit désormais les choses en grand format. La petite perle du label lausannois Gentlemen Records semble prête à régner sur le paysage musical helvétique, et plus loin, si la promotion suit. Reste qu'à la rédaction, on a trouvé à redire à ce 1983. Témoignage.

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