Chroniques CDs

Syd Matters

Avec GHOST DAYS sorti en 2008 la barre avait été mise assez haute. Un album impeccable, certes assez sombre, mais d’une qualité remarquable. Syd Matters entrait véritablement dans la scène folk francophone (à défaut d’une énorme carrière internationale). Et pourtant tous les éléments sont réunis pour que Jonathan Morali et sa bande cartonnent dans le monde entier. On se demandait donc ce que la joyeuse équipe de folkeux allait nous concocter pour cette année. BROTHEROCEAN arrive donc avec beaucoup d’attentes et une fois de plus nous voilà ravis. Si l’ambiance générale de GHOST DAYS tirait vers la mélancolie, celle de BROTHEROCEAN nous redonne le moral et de l’espoir.

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The Vaselines

Ce groupe écossais est principalement connu pour avoir été une source d’inspiration et un des groupes préféré de Kurt Cobain. En écoutant leur dernier album, on comprend pourquoi le leader de Nirvana appréciait autant ce groupe.

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Black Label Society

Malgré l’énorme succès du groupe, Zakk Wylde est avant tout célèbre pour avoir été longtemps le guitariste d’Ozzy Osbourne (1988-2002,2007-2009). Il a composé certains morceaux mythiques pour le Prince des Ténèbres et il a su imposer son style de robuste viking en Amérique. En 1998 il décide de créer son propre groupe et s’entoure déjà de son fidèle compagnon Nick Catanese. Parmi les nombreux bassistes et batteurs qui croisèrent le chemin de BLS, signalons la présence de Robert Trujilo actuellement au sein de Metallica. Le groupe a été très prolifique durant une décennie avec 8 albums studio dont le dernier ORDER OF THE BLACK est largement salué par la critique. Et pourtant le chemin fut long, sinueux et criblé d’embûches pour arriver jusque là. Il y a déjà eu quelques problèmes de santé. Tout le monde connaît le léger penchant de frère Zakk pour la boisson. Et ensuite l’éviction du guitariste auprès d’Ozzy a été dure à encaisser pour notre viking préféré

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Tribecca

"The Prisoner" se démarque par ses sonorités dès l’introduction. Les sonorités de guitares venant crescendo, créant une ambiance, ça faisait longtemps que je n’avais plus entendu que l’instrumental prenait autant de places. Et son chanteur à la Jim Morrison, avec un chant monodique ou répétitif sur quelques notes… Non, on est plus loin que dans une imitation des Doors. Les sonorités et modes de jeu de guitares sont variées, le jeu est nuancé. Bref, ca fait plaisir. "Baron Rouge" est plus proche du hard rock, plus classique par sa sonorité et sa conception dans sa première partie, avec, oui, ça existe encore, un solo ! La encore, le chant me rappelle fortement Jim Morrison. Et ce n’est jamais négatif quand je le dis ! N’oublions pas le charisme du leader des Doors ! C’est un peu pareil ici, la voix un peu cassée et volontairement imparfaite nous mène par son expressivité et sa musicalité dans des compositions un peu plus longues. Le final, plus calme, contraste bien avec l’introduction. Une composition bien travaillée, parfaitement maitrisée, dont l’autoproduction suscite encore plus d’admirations !

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Carl Barât

Alors que presque tout le monde attend la reformation des Libertines, le moins médiatisé des frères ennemis livre un premier album solo. Il est vrai que les concerts des Libertines cet été ont ravivé la flamme de toute une génération. L’album de Barât va-t-il surfer sur la vague ?

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Black Country Communion

Très bon LP qui se découvre un peu plus à chaque écoute. Hughes est impérial comme d'habitude, délivrant un jeu de basse puissant et fin à la fois, il suffit d'écouter le martèlement de "Black Country", la fine rythmique de "The Great Divide" ou encore la nouvelle relecture de "Medusa" s'il était besoin pour s'en convaincre. Niveau voix que dire ? Aucune perte d'octave depuis les seventies, à faire pâlir d'envie Gillan et Coverdale et le format Groupe le cadre un peu plus, ce dernier ne jouant pas la surenchère sur les titres chantés en commun avec Bonamassa. Le jeu de Bonham est convaincant grâce à une frappe sèche et lourde à comparer avec celui de Chad Smith sur les derniers efforts solo de Hughes. Je ne connais pas assez Dream Theater pour comparer le jeu de Sherinian sur ce disque mais les nappes de claviers et d'Hammond sont distillées avec parcimonie, juste ce qu'il faut pour relever la sauce : impeccable.

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Kings Of Leon

Cinquième album en famille pour les toujours aussi populaires Kings of Leon. Pour l'occasion, on a refilé le dossier à un expert du groupe. Critique légitime. Mon Dieu ! Quelle immense prise de risque que de proposer la chronique du dernier album des rockeurs les plus connus de Nashville Tennesse à un fan de la première heure de la Followill crew. Car il faut le savoir – mais quiconque connaît un peu la discographie du groupe le sait – qu’il existe deux catégories de fans derrière le quatuor ricain. Il y a d’un côté ceux qui ont découvert le groupe avec le tube On Call (Because Of The Times, 2006), qui a réussi à se faufiler dans les haut-parleurs des rayons sous-vêt du moindre H&M européen jusqu’aux derniers défilés haute couture Armani. Le tube qui lança la carrière U2èsque du groupe. Et puis, de l’autre côté, il y a les fans du début. En minorité bien sûr, ils sont lâches et crient « Juda » aux moindres apparitions du groupe sur scène ou à la télé, s’élevant contre ce Cerbère dirigé par cette force de la nature de chanteur, n’écoutant plus aucune production du groupe après Aha Shake Heartbreak (2004). Cette petite tribu d’irréductibles, conservateurs et austères (dont je fais partie) est sourde à toute nouveauté du groupe et a depuis longtemps déjà enterré le groupe, un groupe qui a connu un avant et un après, une mutation universelle pour stades, qui remplit les caisses et attire les foules grâce à des tubes carrés, puissants et labellisés. Kings Of Leon sortait en octobre passé leur troisième… euh, pardon, leur cinquième opus qui s’est dressé numéro 1 des charts dans plus de quatorze pays, dont l’Australie, le Royaume-Uni, l’Allemagne, la Suisse et (of course) les States. Les maîtres du monde viennent de Tennesse.

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Songs Of Neptune

Pour comprendre véritablement qui sont les gars de Songs Of Neptune, il suffit de connaître les nombreux groupes dans lesquels ils sont passés. Après quoi, on comprend plus facilement pourquoi cet album est si bon. Laurent, François et Frank sont les anciens musiciens de Houston Swing Engine. Frank, Pol et François étaient dans le groupe Shovel. Laurent joue actuellement avec Yverdoom, Pol avec To The Vanishing Point et Loïc n’est autre que le chanteur du collectif The Ocean. Bon, vous me suivez toujours ? Les puristes me citeront encore Tchai et Eastwood… Alors oui, on peut parler de « supergroupe » pour Songs Of Neptune, c’est un peu notre Them Crooked Vultures from Switzerland. Et la comparaison n’est pas si bête, car le point commun de ces musiciens est entre autre un amour démesuré pour le stoner rock. Josh Homme étant sans doute apprécié de tous.

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Belle and Sebastian

Belle and Sebastian: à l'évocation de ce nom, certain en tomberait presque de leur chaise, ou en ferait même un quasi infarctus. A l'instar des Smiths en leur temps, le groupe de Glasgow a suscité de profonds émois chez une partie de la population préférant à juste titre rêvasser sur leur lit plutôt que de devoir faire face à notre morne quotidien. Chez Belle and Sebastian, le soleil était éternel, même si les mots, eux, étaient tranchants, renversants et courageux. Pour ce huitième album, le groupe poursuit sa collaboration avec Tony Hoffer, qui avait produit le dernier LP, THE LIFE PURSUIT et garde le niveau question arrangements. L'inaugural "I Didn't See It Coming" montre une formation puisant dans son classicisme pop tout en empruntant quelques pistes rythmiques, entre Stones Roses et Talking Heads. "Come on Sister" démarre véritablement l'album, jolie pépite 60's chantée par Stuart Murdoch. "Calculating Bimbo" nous fait hésiter entre un état que l'on retrouvera durant tout ce WRITE ABOUT LOVE, soit entre l'ennui poli et l'émerveillement passager. Il y a dans cette éloge de la lenteur (douceur?) un caractère fascinant, mais on ne sent plus forcément le groupe aussi concerné par l'affaire qu'au début de son existence. Sommes-nous tous autant désabusés?

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Agnes Obel

Quelques notes de piano, une mélodie, une voix douce et sensuelle… Attention vous risquez de tomber sous le charme d’Agnes Obel

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