Pas besoin de faire un dessin sur les idées des bonhommes de Brightblack Morning Light en lisant sur le booklet "Recorded With 4 Solar Panels / Against Nuclear & Coal Power” (pour l’anecdote cet album a vraiment été enregistré avec des panneaux solaires au Nouveau-Mexique). Ces braves gens sont des cowboys des temps modernes, exilés loin de tout confort (capitalisme), Rachael Hughes (rhodes, piano, voix entre autres) et son acolyte Naybob Shineywater (guitare, gibraphone, voix entres autres), sortent leur troisième sur le très bon label Matador Records. Néo-Hippies pour certains, bobos écervelés pour d’autres ou encore génies anticonformistes, les deux barbus font chauffer le Rhodes tout au long de cet album, sorte de plainte hivernal, lorsque le brouillard peine à se lever, et lâche huit titres où se mêle en vrac hymnes à

Brightblack Morning Light

Pas besoin de faire un dessin sur les idées des bonhommes de Brightblack Morning Light en lisant sur le booklet “Recorded With 4 Solar Panels / Against Nuclear & Coal Power” (pour l’anecdote cet album a vraiment été enregistré avec des panneaux solaires au Nouveau-Mexique). Ces braves gens sont des cowboys des temps modernes, exilés loin de tout confort (capitalisme), Rachael Hughes (rhodes, piano, voix entre autres) et son acolyte Naybob Shineywater (guitare, gibraphone, voix entres autres), sortent leur troisième sur le très bon label Matador Records. Néo-Hippies pour certains, bobos écervelés pour d’autres ou encore génies anticonformistes, les deux barbus font chauffer le Rhodes tout au long de cet album, sorte de plainte hivernal, lorsque le brouillard peine à se lever, et lâche huit titres où se mêle en vrac hymnes à la nature sauvage ou encore hymnes à la liberté…

Son bluesy à souhait et langoureux, enregistrement sale – on sent un grain que l’on ne peut expliquer – ça bourdonne, ça susurre, le Rhodes est omniprésent et souple. Le bond dans les 70’s est énorme, avec en prime un certain goût pour les explorations psychés. Voix langoureuse, tempo ralentit, Brightblack Morning Light aurait voulu planer dans les 70’s mais malheureusement se trouve planté au 21ème siècle, là où l’homme ne jure que par un consumérisme aigu suivi d’une certaine aptitude à tout gâcher par sa vanité. L’album se confond avec une ballade sur les hauteurs de la Californie sauvage, on marche, on transpire, on s’arrête, on boit, on regarde les étoiles, on rêve. Bienvenue chez eux.

About Author

Check Also

Judas Priest – Invicible Shield

Il y a tout juste un mois, sortait le 19ème album de Judas Priest. À …

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *