NEW WAVE La fin d’un long silence radio pour le trio New-Yorkais, jadis merveille absolue de la Grande Pomme, dans la digne lignée de Sonic Youth. Mots d’humeur. Et on ne le dit pas de gaieté de coeur…
Bon. Le septième album studio de Blonde Redhead sentait déjà un peu fort la New Wave gonflante, mais il gardait au fond du ventre cette violence sourde caractéristique. On vous l’avouera, on n’aura pas passé le cap de la deuxième écoute sur l’extrêmement décevant nouvel album, PENNY SPARKLE. Non pas que l’on soit fermé devant l’évolution du trio, encore moins devant leurs prises de risque… Le susnommé a adoré ce groupe composé de Kazu Mikano et des frères Pace au point d’ériger le poignant LA MIA VITA VIOLENTA comme bible personnelle. Difficile de retrouver de telles émotions sur un dernier album sentant salement la nostalgie, la fin de règne. A moins que l’on ait tout faux en leur faisant un procès d’intention. Mais franchement, mis à part quelques titres entraînants – “Not Getting There” au hasard – qui dit y trouver du bon temps sans l’écouter en vidant les poubelles, ou au mieux, en faisant la vaisselle?
Vieillissement flippant
Blonde Redhead ne déçoit pas, il nous laisse dubitatif quant à son vieillissement flippant, au poins d’esquiver leur récente venue à l’excellent festival de la Bâtie, à Genève, de peur de voir un mythe se casser la figure. Après Interpol, entre autre, New York voit cette année encore un de ses fers de lance perdre son élan de vie. Faut-il définitivement passer de l’autre côté du pays pour voir quelque chose d’excitant en 2010 ? On se permet vraiment de le croire…. Un conseil donc: ne condamnez pas Blonde Redhead, mais jetez-vous plutôt sur les six premiers disques du trio en les prenant dans l’ordre. En espérant que vous ressentirez la même décharge d’adrénaline vécue devant le rock déchaîné, passionné et passionnant du groupe… Un long silence radio pour rien ?
Re: Penny Sparkle
Le gig de la batie, c’était vraiment pas bon! Soporiphique !