Blanck Mass

Ce qui aurait pu être un album intéressant, drôle et magique, produit par Mogwai, se révèle long, incompréhensible et un brin envahissant. Parce que la première pensée que j’ai ressentie fût  : Est-ce le même morceau répété à l’infini ? Des sons impénétrables, vrombissants, sauvages, planants, mais rien d’original en définitive. Ou je fais une résistance totale à la musique expérimentale, ou, Blanck Mass n’a pas réussi son coup en développant quelque chose d’impossible à appréhender par le commun des mortels. Je suis d’accord, cela peut être planant par moments, aérien, agréable, mais la répétition et le côté soporifique deviennent ennuyeux.

L’atmosphère profonde et un brin onirique ressemblent vaguement à une bande son de l’apocalypse. Si le premier morceau "Sifted Gold" s’avère aérien, l’effet ne dure qu’une minute ! Le reste est hallucinant… "Sunflower" tient une seule note sur huit minutes (oui, oui, 8 !) ; "Raw Deal" est navrant et "What You Know", lassant ! Au milieu de ce dédale de morceaux improbables, un éclair de beauté : "Chernobyl".
Malgré les efforts ambitieux et l’assemblage du côté atmosphérique et noise, cet album est trop personnel pour être intéressant et surtout pour charmer mes oreilles.

 

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