Birth of Joy

Birth of Joy envoie la patate avec sa formule magique en forme de trio. Un chanteur guitariste, une batterie et un clavier qui s’occupe au passage de la partie basse. Ray Manzarek utilisait aussi cette technique. Les comparaisons aux Doors s’arrêteront là, car avec Birth of Joy, on est plutôt dans un mélange de Black Sabbath (Grow) et Deep Purple (Longtime Boogie). L’énergie est présente du début à la fin, la voix de Kevin Stunnenberg est même parfois heavy (How it Goes). Quand le groupe joue la carte du combo rock plus moderne (Keep Your Eyes Shut) le résultat est tout aussi convaincant.

PRISONER est un album solide du haut de ses 11 pistes qui sait allier le psychédélisme des années 70 à la vague heavy-rock voire alternative des années 2000. Et quand il faut ralentir la cadence (Three Day Road, Holding On) pour mieux repartir, Birth of Joy sait comment s’y prendre pour accrocher son public. Car oui, bien que cet album soit d’excellente qualité, Birth of Joy est avant tout un groupe de scène. Si vous avez l’opportunité de voir les Hollandais en live, n’hésitez pas une seconde et foncez ! Sinon, il vous reste toujours la possibilité de vous procurer PRISONER qui vaut vraiment la peine de garnir votre collection de disques.

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