Archie Bronson Outfit lancent un troisième album haut en couleurs, après plus de quatre ans de pause. Reste que les - bonnes - dispositions ne se sont pas évaporées, la barbe non plus. Chronique de Coconut de ce brillant groupe londonien. Une guitare chargée de tremolo, de fuzz et de delay, à la fois saturée et lointaine, c’est ainsi que s’ouvre COCONUT, le troisième album d’Archie Bronson Outfit. Un riff entêtant accompagnée d’une voix tout lointaine et torturée. Une ambiance proche d’un film de science fiction : deux empires s’affrontent dans un désert sous trois soleils écrasants. Une entrée efficace, en trente secondes à peine, on pénètre dans un univers à la fois psychédélique et entêtant car très régulier. Pour rappel, le groupe est repéré et produit Jamie « Hotel » Hince des Kills en 2004 et signe chez Domino. COCONUT a été enregistré par Tim Goldsworthy qui a travaillé sur les albums des Rapture et de LCD Soundsystem, et ça, ce n’est pas rien. Dans l’ensemble, l’album est très varié. Peu de chose semble relier le chaotique cris de haine lo-fi "Wild Strawberries" et "Chunk" un hommage bizarroïde et tardif aux Clashs.

Archie Bronson Outfit

Archie Bronson Outfit lancent un troisième album haut en couleurs, après plus de quatre ans de pause. Reste que les – bonnes – dispositions ne se sont pas évaporées, la barbe non plus. Chronique de Coconut de ce brillant groupe londonien.

 

Une guitare chargée de tremolo, de fuzz et de delay, à la fois saturée et lointaine, c’est ainsi que s’ouvre COCONUT, le troisième album d’Archie Bronson Outfit. Un riff entêtant accompagnée d’une voix tout lointaine et torturée. Une ambiance proche d’un film de science fiction : deux empires s’affrontent dans un désert sous trois soleils écrasants. Une entrée efficace, en trente secondes à peine, on pénètre dans un univers à la fois psychédélique et entêtant car très régulier.
Pour rappel, le groupe est repéré et produit Jamie « Hotel » Hince des Kills en 2004 et signe chez Domino. COCONUT a été enregistré par Tim Goldsworthy qui a travaillé sur les albums des Rapture et de LCD Soundsystem, et ça, ce n’est pas rien.
Dans l’ensemble, l’album est très varié. Peu de chose semble relier le chaotique cris de haine lo-fi “Wild Strawberries” et “Chunk” un hommage bizarroïde et tardif aux Clashs.

 

Qualité et défaut

 

A noter le magnifique “Bite It & Believe It” et son chant à fleur de peau accompagné de flute.
Peu importe vos goûts musicaux, il y a forcement un morceau qui vous plaira et ceci est à la fois une qualité et un défaut. Qualité car le groupe maitrise un héritage de 50 ans de rock, tout en gardant un style sale et saturé. Défaut, car l’album garde une certaine forme de folie retenue, du psychédélisme rationnel. Il manque clairement un morceau de dix minutes plus déconstruit. De la folie en live? Je l’espère. Que vous soyez fan des Clash, de Queens of the Stone Age ou de Pink Floyd, du film Flash Gordon ou des bandes dessinées Thorgal, un morceau de Coconut est fait pour vous.

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