All Them Witches au Romandie

Pour cette tournée européenne, ils sont accompagnés de The Great Machine, un groupe israélien sortis quasiment de nulle part que nous étions curieux de découvrir. The Great Machine est un trio rock guitare-basse-batterie au son stoner psychédélique. Si leur côté stoner psychédélique est vraiment intéressant allant même jusqu’à tutoyer les grands noms du genre comme Om, The Great Machine a un côté punk qui est franchement inintéressant. Autant la vague stoner nous emmène dans son groove, autant les morceaux plus punk cassent cette ambiance. Toujours est-il que c’est très énergique et pour peu qu’on se laisse séduire, c’est entraînant et donne envie d’avoir plus de ce stoner.

Déjà galvanisée par cette première partie, il en faut peu pour dire que la foule est électrique lorsque All Them Witches monte sur scène. Tout le monde est très impatient d’écouter ce que ces « p’tis gars » ont dans le ventre. Tout de suite le ton est donné : ce soir ça va être pêchu. Le son est massif, noisy, presque sale mais difficile de reconnaître tous les titres. On dirait en effet que le groupe joue up tempo. Par-ci par là on reconnaît "The Death of Coyote Woman’, ‘Charles William’ ou ‘Mountain’. Lorsque viennent au milieu du live les fameux titres ‘Open Passageways’ et surtout ‘Talisman’, cela tombe comme un cheveu crasseux dans une chope : on y croit pas une seule seconde. Puis la suite du concert reprend sur des titres plus rock. Si là les titres semblent plus familiers, on est très loin de la qualité et l’atmosphère du Live in Brussels sorti ce printemps.

Auprès du public, les avis sont plutôt mitigés : certains ont aimé, d’autres dont je fais partie ont été plutôt été déçus. Certains encore n’ont pas réussi tout simplement à « entrer dans le concert ». Au final, on aurait dit une soirée sans, malgré l’enthousiasme apparent du groupe sur scène.

Je suis obligé de relevé un fait négatif qui s’est produit ce soir-là : l’envahissement de la scène par un quidam après 20-30 minutes de concert pour manifester on ne sait quoi. Un happening du LUFF qui avait lieu en même temps un peu partout dans la ville peut-être ? Toujours est-il qu’il y a eu un peu de confusion et les membres ont dû intervenir avant que le staff de la salle n’intervienne pour évacuer l’énergumène par les coulisses.

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