15 ans d'attente, de rebondissements et d'espérances les plus folles. Et puis, enfin, en 2009, une nouvelle galette d'un des groupes les plus importants de la côte Est depuis Nirvana: Alice In Chains. Chronique de ce 4ème album...

Alice In Chains

15 ans d’attente, de rebondissements et d’espérances les plus folles. Et puis, enfin, en 2009, une nouvelle galette d’un des groupes les plus importants de la côte Est depuis Nirvana: Alice In Chains. Chronique de ce 4ème album…

 

Balayons d’entrée la question que tout le monde, à juste titre, se pose. Non,
Duvall n’est pas la réincarnation de Layne Stanley et, j’allais dire, c’est
tant mieux. Non que sa voix ne soit pas capable de rappeler, assez souvent,
celle du défunt junkie qui officiait à son poste le siècle dernier, mais
tout simplement parce que, sans chercher à le remplacer ou à l’imiter, la
nouvelle (?) recrue haitienne s’est complètement fondue dans l’entité Alice
In Chains
et qu’elle sait relever avec un brio certain le challenge, pourtant
conséquent, qui était le sien. Epaulé la plupart du temps, comme à la
grande époque par l’incroyable Jerry Cantrell sur les couplets, l’alchimie
fonctionne à merveille. Duvall s’énerve, sur certains titres, beaucoup plus
que son prédécesseur mais ces excès de rage sont sans cesse contrebalancés
par la voix carressante du guitariste.

 

Fan ultime

 

 

Ce durcissement du ton se fait sentir dès le premier titre “All Secrets Known” ,
les guitares sans doute un peu plus agressives que dans nos souvenirs. Mais
c’est pour mieux amener le single “Check My Brain” qui nous propulse quelques 15
ans en arrière et le superbe “Last of my Kind”, sans doute le titre sur lequel
la voix du nouveau chanteur s’éloigne le plus de celle de Stanley pour
rappeler plutôt Maynard Keenan de Tool, dont le pont semble s’inspirer
ingénieusement.
Sans renouer avec la noirceur mélancolique d’un “Sap” ou d’un “Jar of Flies”,
l’electro-acoustique “Your “Decision” déçoit un petit peu mais est vite excusé
par les 7 minutes “A Looking in View” où lourdeur et mélodies cohabitent comme
au bon vieux temps des boucs, chemises à carreaux et Doc Martens piétinant le
cheveu gras graissé à la bière.

 

 

 

 

“Acid Bubble”, après un démarrage typiquement alicien, durcit le ton dès la
3ème minute rappelant, une nouvelle fois le Tool des débuts, mais comment
dissocier les 2 groupes. Loin de copier, Alice se contente d’en emprunter un
bout d’ambiance avant de plonger dans l’un de ces solos dont Jerry Cantrell
seul a le secret. Même si cela n’interresse pas grand monde dans le cadre de
cette chronique, je me souviendrais toute ma vie du jour où, fan ultime
d’Alice in Chains que j’étais, et déplorant leur trop rare discographie,
j’allais voir un vendeur de la Fnac pour m’enquérir d’un groupe « dans le
même genre » et que se dernier, Dieu l’en bénisse, m’avait dirigé vers le
second album de Tool et son Sober dantesque. “Lesson Learned”, toujours aussi
alicien avec son refrain que l’on jurerait passé à l’envers, se voit
gratifier d’un magnifique solo tout en feeling tandis que la 5 rythmique,
inchangée, assure un boulot à la fois lourd et dynamique d’une efficacité
sans faille.

 

L’apaisé “Black Gives Way to the Blue” clôt superbement l’album sur une touche
d’optimisme, tout relatif, çà reste du Alice in Chains quand même, nous
laissant espérer de fort beaux concerts et la poursuite d’une carrière
jusqu’à maintenant sans faute de goût.

 

 

L’alchimie
fonctionne à merveille

 

 

Certes cet album n’est pas le BACK IN BLACK d’Alice in Chains mais donne
foutrement envie de les voir remonter sur les planches comme lors de leur
dernier passage au Bataclan de Paris où, en quelques titres à peine, la
nouvelle formation avait su combler les attentes du public.

About Author

Check Also

La playlist de l’été des Lords

Bon on vous avoue qu’on a attendu quelques semaines avant de publier cet article. On …

2 comments

  1. Alice in chains
    Ta chronique est un peu faible.
    Tu t’attaches à faire savoir que tu es un fan absolu, ce dont je doute car tu commets 2 fois la même faute sur le nom de Staley !!!!
    Petit joueur ….. mais bon album

  2. Re: Black Gives Me The Blues
    Je pense qu’on pet être fan d’un groupe sans connaitre l’orthographe du nom du chanteur 😉 D’ailleurs je suis également fan absolu et je ne savais même plus comment s’appelait le batteur.

    En phase avec toi sur ce disque :
    http://www.playlistsociety.fr/2009/10/alice-in-chains-black-gives-way-to.html

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

fr_FRFrench