Pour le lancement de leur nouvel album, A Camp fait une petite halte au Docks accompagné de Kristofer Astrom (ex-fireside) en première partie.

A Camp

Pour le lancement de leur nouvel album, A Camp fait une petite halte au Docks accompagné de Kristofer Astrom (ex-Fireside) en première partie. Le public est parsemé, mais on se dit rapidement que vu la musique de ce soir, cela sera simplement encore plus intimiste. Le décor de A Camp est déjà planté, un mélange entre vieux amplis, lampes toutes droites sorties d’un vide grenier et autres éléments kistchs. Kirstofer Astrom arrive simplement sur scène, tout seul. Il branche sa guitare, et commence son set. Oscillant entre pop et folk, Kristofer assure. Il nous présente son nouvel album SINKADUS de sa voix timide entre les morceaux. Les chansons se suivent et le public accroche restant assez silencieux malgré le peu de volume que le singer-songwriter distille. Armé d’un harmonica, il exécute les morceaux de ses albums de façon épurée. On aura droit à “The Wild”, “Blind Motherfucker”… Le concert prend encore plus de force quand Kristofer invite sur scène la très belle pianiste de A Camp qui l’accompagnera sur deux chansons. Bref, Astrom nous a offert un beau concert et on hâte de le revoir en concert en groupe pour avoir une autre perception.

15-20 minutes plus tard, voilà que A Camp arrive sur scène. Tous les musiciens s’installent, et quand Nina arrive, le public crie pour lui souhaiter la bienvenue. Tout le groupe est habillé très classe, mais il est vrai que celle qui prend la lumière c’est Nina. Nathan (son mari) et Niclas sont très actifs, ils bougent sans cesse, changent d’instruments, attisent la foule. Nina est très timide quand elle s’adresse au public, tout en étant moqueuse et en s’essayant au français (elle dira même “Je peux t’acheter” après l’avoir appris du public). Les chansons se suivent de manière fluide, l’ambiance est agréable (si ce n’est une abrutie un peu trop éméchée demandant sans cesse du Cardigans, ce qui a presque énervé la gracieuse Nina). On aura même la chance de la voir jouer du piano-jouet sur la chanson “Bear On The Beach”. Sur plus de trois chansons, nous avons la chance de revoir apparaître Kirstofer pour tout d’abord chanter en duo sur “Golden Teeth and Silver Medals” et pour ensuite s’occuper de la guitare acoustique sur “Love Is Stronger Than Jesus” entre autre.

L’ensemble est très pop et léger, mais clairement envoûtant. Peut-être que la beauté de Nina additionnée à la simplicité de la musique de A Camp est hypnotique.  A Camp ira même jusqu’à faire des heures supplémentaires en offrant deux rappels. On ne peut qu’être satisfait en sortant d’une soirée si agréable.

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