Que penser d'un groupe qui s'est rencontré dans un illustre établissement de débauche londonien appelé le Junk Club, que Jarvis Cocker a désigné comme le futur du rock anglais, qui a livré des concert de Londres à New York, en passant par Los Angeles et Tokyo, qui a fait la couverture du NME après seulement deux singles et enfin qui a tourné un clip avec pour réalisateur Chris Cunningham, évincé de la chaîne MTV parce que trop malsain dans ses images?

The Horrors à l’Usine, Genève, le 28.4.07!!

Que penser d’un groupe qui s’est rencontré dans un illustre établissement de débauche londonien appelé le Junk Club, que Jarvis Cocker a désigné comme le futur du rock anglais, qui a livré des concert de Londres à New York, en passant par Los Angeles et Tokyo, qui a fait la couverture du NME après seulement deux singles et enfin qui a tourné un clip (à visionner ci-dessous) avec pour réalisateur Chris Cunningham, évincé de la chaîne MTV parce que trop malsain dans ses images?

Que c’est un groupe qui déchaîne les foules, qui a manqué de se faire arracher les cheveux par des groupies en furie après un concert à Rome, qui a causé pour 10’000$ de dégâts après une émeute post-concert lors de leur signature sur le label DefJam, qui doit arrêter certaines de ses performances en Angleterre parce que le public devient incontrôlable, ou encore qui voit des OVNI à trois heures du matin, après avoir réchappé d’une bagarre en plein centre de Londres (le chanteur, Faris Badwan a tout de même fini à l’hôpital avec des dents cassées).

Et bien une formation pareille ne peut que contenir en elle l’essence et la rage même du Rock. The Horrors, Londoniens d’origine sont à voir ce samedi 28 avril à l’Usine à Genève, c’est une occasion unique. Loin des clichés des nouveaux groupes adolescents, The Horrors portent bien leur nom. Sombre et inquiétant, il donnent d’eux une image d’une grande noirceur et d’une dévastation à peine dissimulée. Leur son est saccadé, saturé, enragé et agressif. Et leur disque une véritable révélation en ces temps où la pop déguisée en rock a tendance à entraîner la liesse populaire de son côté. Exit Arctic Monkeys, Views, Klaxons et autre musique pour ceux qui aiment faire semblant d’aimer le rock’n’roll, tandis qu’ils cachent soigneusement leurs cds de Robbie Williams dans le dernier tiroir de leur bureau.

Voici The Horrors. Prêts à sauver l’honneur d’une Angleterre en mal de subversion.

www.thehorrors.co.uk

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