Seconde livraison pour These Arms Are Snakes, combo tout droit venu de Seattle. Formé en 2003 par des membres de Kill Sadie et des très regrettés Botch (légende dans le milieu noisecore américain), ils sortirent fin 2004, un premier essai magnifiquement conclu: Oxeeners Or The Lion Sleeps When Its Antelope Go Home . Premier album qui marqua les esprits avec un son totalement nouveau, mélangeant en vrac du noise, du hardcore, du rock et du punk.

These Arms Are Snakes

Seconde livraison pour These Arms Are Snakes, combo tout droit venu de Seattle. Formé en 2003 par des membres de Kill Sadie et des très regrettés Botch (légende dans le milieu noisecore américain), ils sortirent fin 2004, un premier essai magnifiquement conclu: Oxeeners Or The Lion Sleeps When Its Antelope Go Home . Premier album qui marqua les esprits avec un son totalement nouveau, mélangeant en vrac du noise, du hardcore, du rock et du punk.

Pour cette seconde galette à l’artwork magnifique, pas de retournement de veste artistique ou de concessions en vue, on a droit à un disque véritablement énorme qui nous fait passer par tous les états. De la tension à la folie, en passant par l’hypnose; beau programme en perspective. Par rapport à son prédécesseur,le tout est ici en général plus rock, plus rentre-dedans et moins homogène, grâce notamment aux deux interludes. Mais l’essentiel est préservé, c’est-à-dire une guitare et des synthés tourbillionnants, une voix qui allie urgence, tension et agressivité. Cela semble tout droit sorti de la crème du hardcore, Snapcase en tête, et offre en plus des plans que ne renieraient pas The Liars, At The Drive-In ou encore leurs concitoyens Blood Brothers, mais en nettement moins cramés et plus posés.

 Pendant la quarantaine de minutes que dure ce bijou, l’auditeur passe du morceaux très rock «Mescaline Eyes», à l’excellentissime «Child Chiken Play», en passant par le tourbillonnant «Abracadabraca» ou encore le très stoner «Lady North», sans oublier les morceaux plus punk, comme le très typé At the Drive-In «Horse Girl» ou le génialissime «Deer Lodge» dont le refrain a des réminisences des regrettés Snapcase. L’hypnose post-rockienne est également au programme, avec le superbe «Coporeal» le morceau le plus long de l’album qui nous entraîne loin, très loin avec entre autre ses synthés épiques. Pour la dernière piste, «Crazy Woman Dirty Train», on a droit à la totale, un morceau qui résume l’album à lui tout seul, c’est-à-dire du rock, du post-rock, (quel riff à 2:38!!) et un final totalement punk-noisy crâmé. Bref un grand moment.

Au final, un album nettement plus aéré, plus direct, plus rock et un peu moins expérimental, peut-être même plus accessible que le précédent. These Arms Are Snakes continue donc son chemin artistique impeccable, sans se soucier des modes et surtout nous offre un grand disque, la classe !

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