Evincé des Queens Of The Stone Age en 2003 par son pote de toujours Josh Homme, pour des raisons plus ou moins douteuses (et narcotiques), l’ex-bassiste des mythiques stoner Kyuss, est de retour après avoir entre autre tenu la quatre-cordes chez les punks fous de The Dwarves. Pour ce qui est du troisième album de The Mondo Generator (nommé ainsi d’après une chanson de Kyuss), Oliveri n’y va pas avec le dos de la cuillère, en attestent treize titres pour la plupart très directs, sales et sans fioritures. Bref, du garage-rock hurlé dans ta face.

Nick Oliveri And The Mondo Generator

Evincé des Queens Of The Stone Age en 2003 par son pote de toujours Josh Homme, pour des raisons plus ou moins douteuses (et narcotiques), l’ex-bassiste des mythiques stoner Kyuss, est de retour après avoir entre autre tenu la quatre-cordes chez les punks fous de The Dwarves. Pour ce qui est du troisième album de The Mondo Generator (nommé ainsi d’après une chanson de Kyuss), Oliveri n’y va pas avec le dos de la cuillère, en attestent treize titres pour la plupart très directs, sales et sans fioritures. Bref, du garage-rock hurlé dans ta face.

Ouverture avec « I’m A Bomb », morceau qui semble sorti tout droit des forges de l’enfer tant il est cinglant et dérangeant. Par la suite on trouve des missives punk/hardcore agressives et braillardes à souhait: les très bruts « Basket Case », « Life Of Sin » « All Systems Go » et « I Never Sleep » avec ses chœurs de hooligans en furie. Oliveri sait calmer ses ardeurs de temps en  temps, en atteste l’acoustique « Take Me Away » et le très pop mais néanmoins excellent « Paper Thin ». La machine Mondo Generator ne s’embourbe jamais et nous sert par la suite de grands morceaux de garage-rock taillés pour la scène: les superbes « She Only Knows You » et « So High », dans lesquelles l’on sent quelques  réminiscences qui datent de l’époque Queens Of The Stone Age. Oliveri règle ses comptes avec son ex-complice Homme, le temps de « Lie Detector », avec son riff qui rappelle franchememt le sublime  « Someone’s In The Wolf », tiré du dernier essai des Queens Of The Stone Age, justement.

Nick Oliveri nous rend un bel effort qui comblera les rockeurs en manque de sincérité et de grosses distorsions sales. Mais, revers de la médaille oblige, cet album se trouve être par moment un peu trop braillard et confus. Malgré cela, il reste une œuvre authentique qui ne sent pas le dollar à plein nez. Un album de rock qui se fout des préjugés, un vrai!

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