"Depuis bientôt dix ans, Brazen n'a eu de cesse de délivrer une musique audacieuse et passionnée (...)". Voilà ce que clame le communiqué de presse qui accompagnait la copie promo. Il est tout à fait choquant que personne durant ces (désormais) dix longues années qui ont précédé Aura, Dora ne soit venu hurler sous nos balcon qu'un combo aussi inventif existait.

Brazen

"Depuis bientôt dix ans, Brazen n’a eu de cesse de délivrer une musique
audacieuse et passionnée
(…)". Voilà ce que clame le communiqué de presse
qui accompagnait la copie promo. Il est tout à fait choquant que personne durant ces (désormais) dix longues années
qui ont précédé Aura, Dora ne soit venu hurler sous nos balcon qu’un combo
aussi inventif existait.

Il y a quelque deux ans, A Red Season Shade fourmillait de bonnes idées qui étaient malheureusement étaient assez mal
exploitées. Il aurait fallu faire autrement. Il aurait fallu faire partie du groupe et leur montrer ce qu’il fallait faire pour devenir vraiment bon. Mais
voilà, ces bons sentiments étaient sans compter sur l’existence de Brazen,
une fine équipe qui aura eu la même vision des choses, mais huit ans
plus tôt. Ce qui leur aura laissé le temps de partager la scène avec des
Franz Ferdinand, des Nada Surf, des Blonde Redhead ou des Cave In.

Alors voilà, tout est dit. Brazen fait son job et le fait bien. Rien à
redire. "Calling Seasons" (comme le reste de l’album en fait) fait penser à
du tout bon Pink Floyd post-Syd Barrett. Cuivres, trompettes,
instrumentations luxuriantes, pop progressive (et rappelons que cet adjectif
n’est pas forcément synonyme d’ennui) nous plongent ensuite dans un trip à
guitares, reverb’ à fond, soutenu par une batterie à la King Crimson. Mêmes
influences sur "Ordinary Song". Et si l’on tend l’oreille, on remarque
que les membres ont été influencés, à un moment ou à un autre, par la scène
grunge de Seattle de la fin des eighties.

"C’est à s’y perdre !" vous dites-vous. Mais non, lecteurs clairvoyants,
non, car à la surprise générale, on ne s’engouffre pas ici dans un méli-mélo
d’influences pour se retrouver avec un résultat ressemblant à de
l’à-peu-près accouché par un groupe qui n’en finit pas de se chercher.
D’ailleurs, si vous avez l’occasion d’écouter ce chef-d’oeuvre au casque,
faites-le, et Aura, Dora vous transpercera en plein coeur, réussira à faire
flotter votre esprit comme peu de disques l’ont fait jusqu’à présent, il
vous emménera dans une épopée grandiose et totalement addictive !

Brazen est en concert avec Soften et Tasteless ce samedi 11 novembre aux
Prisons de Moudon.

Site officiel
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