Fans des 70?s réveillez-vous ! Le bon vieux rock est de retour et c?est du pur bonheur. Le temps de glisser l?album dans le lecteur et c?est parti, on est à Woodstock.

The Black Keys


Fans des 70’s réveillez-vous ! Le bon vieux rock est de retour et c’est du pur bonheur. Le temps de glisser l’album dans le lecteur et c’est parti, on est à Woodstock.
 
The Black Keys est un duo formé à Akron dans l’état de l’Ohio. Dan Auerbach est à la guitare et au chant, tandis que Patrick Carney s’occupe de rythmer cette belle musique avec sa batterie. Magic Potion est déjà leur quatrième album en cinq ans de formation.

Ils sont souvent comparés aux White Stripes, probablement à tort. Certes, c’est un duo et ce n’est pas très courant dans le milieu rock de fonctionner de cette manière, mais au-delà de ça, la musique est clairement différente. The Black Keys joue un rock teinté de blues que faisait à l’époque Led Zeppelin . On pourrait même croire que le son de la guitare a trente-cinq ans de retard. Rappelez-vous de ces solos à la
Hendrix un peu grésillant, voire brouillon. Eh bien The Black Keys nous replonge dans cette atmosphère. En outre, la voix de Dan Auerbach colle parfaitement au son de sa gratte.

Dans notre XXIème siècle si performant, à l’heure où les studios, les arrangements et les mixages vous donnent un son irréellement propre, travaillé à la perfection et rebidouillés via ProTools, cela fait du bien de se vautrer sur son vieux fauteuil et d’entendre quelque chose d’un peu différent. Vous me direz que le son est peut-être travaillé d’autant plus afin d’arriver à un résultat si vintage et c’est bien possible. Mais quoi qu’il en soit, l’effet est réussi et l’illusion fonctionne. Ecoutez le riff de "Just a little heat", vous ne pourrez qu’admettre que c’est un petit "Heartbreaker" en puissance. Et avant d’en arriver là, les premiers titres sont déjà de très bonne qualité. "Just got to be", "Your touch" et "You’re the one" sont d’excellents morceaux, simples, mais rudement efficaces. The Black Keys nous gâte vraiment en début d’album.

 La seconde partie par contre perd un peu de cette magie. Par moment, certains titres deviennent répétitifs, tout en restant agréables à écouter. Pour preuve, l’excellent "Goodbye Babylon", très clame, presque envoûtant.

The Black Keys ont aussi la réputation de donner d’excellents concerts. Ils étaient à Paris et Bruxelles au début du mois d’octobre, mais malheureusement, ils n’ont pas posé pied sur le territoire helvétique.

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