Horse Stories

À écouter sur MySpace.

Il arrive parfois qu’on craque pour un album rien qu’en le tenant dans ses mains. La pochette nous donne envie de l’acheter, le design est incroyable ou alors le nom du groupe nous intrigue. Dans le cas qui nous intéresse, Horse Stories, c’est tout le contraire… A première vue, le disque du trio Australo-américain n’attire pas l’œil. Une colombe jaune sur un fond blanc et un nom de groupe nous rappelant les exploits de Bucéphale. Rien de palpitant… 

Une fois la première étape franchie et que vous avez fait l’acquisition du disque, place à la musique ! Horse Stories se place dans un pop rock un peu folk aux ambiances planantes, aériennes, voire rêveuses et mélancoliques. Tellement rêveuses, qu’on a tendance à décrocher du disque et faire autre chose.

L’intro "24/45" se compose de quelques notes de guitare sur un fond d’accordéon. "Too Many People Fall For The Same Lies" est par contre un titre assez vivant, ayant un bon rythme et un refrain presque accrocheur. "Firewall" a aussi de bons moments lorsque Tom Burke, chanteur, pousse la voix à la façon Neil Young.
Les titres se succèdent, mais on ne remarque pas d’évolutions ou de changements. Il y a bien quelques instruments qui s’ajoutent ou qui disparaissent, mais on reste majoritairement dans des morceaux qui se composent de quelques accords de guitare acoustique sur un fond de piano avec une voix plaintive et assez haute. Il arrive donc fréquemment qu’on soit déjà au morceau suivant sans s’en rendre compte et qu’on ne soit plus autant attentif que prévu. En musique de fond, pour réviser ou lors d’une soirée entre amis, cet album de Horse Stories passe extrêmement bien. C’est triste à dire, mais c’est la vérité. Il n’a pas de sonorités bruyantes et déplaisantes. C’est doux, léger, discret et personne ne vous fera de reproches quant à vos goûts musicaux.  

Horse Stories a été quelques fois comparé à Radiohead. C’est vrai qu’à la première écoute, on essaie souvent de classifier, de coller une étiquette et je peux comprendre qu’on songe à Thom Yorke et ses acolytes. Mais l’auditeur se rendra compte par lui-même qu’Everyone’s a Photographer n’est pas aussi abouti qu’un Pablo Honey, The Bends ou encore OK Computer. Même complètement incomparable. Espérons que le prochain album soit moins discret et plus vivant.

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