Le chanteur Willy DeVille est mort dans la nuit de jeudi à vendredi (6 et 7 août), des suites d’une hépatite C et d’un cancer du pancréas.
Pour le grand public, Willy DeVille était l’homme d’un unique hit, une drôle de reprise mariachi du classique « Hey Joe » qui, en 1992, fut un hit monumental en France notamment. Mais le fan de rock, lui, sans négliger le magnifique BACKSTREETS OF DESIRE dont était extrait « Hey Joe », vénère surtout Willy pour ses trois premiers albums de la fin des années 70, alors qu’il n’était que le chanteur du groupe Mink DeVille : les immortels CABRETTA, RETURN TO MAGENTA et LE CHAT BLEU.
Willy DeVille était à quelques jours de fêter son 56e anniversaire. Rest in peace, hombre…
Crocdile Duffy
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Rédacteur en chef, chroniqueur, tyran : Si Lords of Rock était un château, on pourrait dire qu’Anthony est un des artisans ayant posé les premières pierres. Si maintenant l’édifice est terminé, cela ne l’empêche pas de fignoler quelques détails et mettre deux ou trois guirlandes pour égayer. Désormais rédacteur en chef, il motive les troupes et donne des coups de bâton quand ça ne va pas (mais les rédacteurs adorent ça). Féru de grosses guitares mais aussi de grands classiques de la musique francophone comme Céline Dion et Bézu, Anthony possède une des plus belles discographies du canton de Vaud. Mais pour la voir il faut d’abord trouver sa grotte, perdue au beau milieu des montagnes Suisses. Oui, Anthony vit isolé du monde depuis la séparation des Forbans en 1995.