En recevant l'album de Shinedown dans ma boite aux lettres, j’étais tout d’abord ravi ayant entendu parler de la carrière si rapide et si rêvée de leur jeune guitariste. Je me suis donc empressé de mettre The Sound Of Madness dans ma platine. Et là je dois avouer avoir été fortement déçu. Rien n’est original dans cet album. Onze chansons déjà entendues des millions de fois sur les radios rock américaines. Chansons pseudo-métal et ballades rock sirupeuses avec refrains répétitifs. Un son formaté, radio-friendly la plupart du temps. On a même l’impression d’entendre du Nickelback ou du Seether parfois pour ne pas parler de The Calling. Mais le tout avec plus de tattoos. Certes l’album est très cohérent, le tout plaira forcément aux fans de ce genre, mais on se demande où est passé l’originalité dans une musique si calculée. Est-ce que faire du rock aujourd’hui c’est avoir une veste en cuir, des cheveux longs, une Gibson, et faire des chansons autant passionnantes que la dernière ballade de Christina Aguilera ? Ma naïveté me laisse espérer que non.
Shinedown
Anthony
7 février 2009
Chroniques CDs
En recevant l’album de Shinedown dans ma boite aux lettres, j’étais tout d’abord ravi ayant entendu parler de la carrière si rapide et si rêvée de leur jeune guitariste. Je me suis donc empressé de mettre The Sound Of Madness dans ma platine. Et là je dois avouer avoir été fortement déçu. Rien n’est original dans cet album. Onze chansons déjà entendues des millions de fois sur les radios rock américaines. Chansons pseudo-métal et ballades rock sirupeuses avec refrains répétitifs. Un son formaté, radio-friendly la plupart du temps. On a même l’impression d’entendre du Nickelback ou du Seether parfois pour ne pas parler de The Calling. Mais le tout avec plus de tattoos. Certes l’album est très cohérent, le tout plaira forcément aux fans de ce genre, mais on se demande où est passé l’originalité dans une musique si calculée. Est-ce que faire du rock aujourd’hui c’est avoir une veste en cuir, des cheveux longs, une Gibson, et faire des chansons autant passionnantes que la dernière ballade de Christina Aguilera ? Ma naïveté me laisse espérer que non.
About Author
Rédacteur en chef, chroniqueur, tyran : Si Lords of Rock était un château, on pourrait dire qu’Anthony est un des artisans ayant posé les premières pierres. Si maintenant l’édifice est terminé, cela ne l’empêche pas de fignoler quelques détails et mettre deux ou trois guirlandes pour égayer. Désormais rédacteur en chef, il motive les troupes et donne des coups de bâton quand ça ne va pas (mais les rédacteurs adorent ça). Féru de grosses guitares mais aussi de grands classiques de la musique francophone comme Céline Dion et Bézu, Anthony possède une des plus belles discographies du canton de Vaud. Mais pour la voir il faut d’abord trouver sa grotte, perdue au beau milieu des montagnes Suisses. Oui, Anthony vit isolé du monde depuis la séparation des Forbans en 1995.
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Bon on vous avoue qu’on a attendu quelques semaines avant de publier cet article. On …