Les Ecossais de Glasvegas chantent en anglais et personne ne les comprend. Pas grave cela dit : à l’image de Sigur Ròs, on pourrait bientôt assister à des récitations dignes des balbutiements les plus jolis qui soient d’une foule compacte et enthousiaste. En effet, repérés par Alan McGee himself (Oasis, c’est lui, par exemple), les Glaswegians risquent bien d’écraser 2009 de tout leur lyrisme. Avec fin nez, le quatuor rassemble toutes les recettes du succès, entre leurs mélodies à scotcher autant la ménagère que le docker, leur son démesuré (ils refilent une bonne leçon à leurs congénères) et une attitude typique écossaise, entre ironie et empathie. Leur premier LP n’est même lancé dans le commerce que le petit monde musical est déjà en ébullition.

Glasvegas

Les Ecossais de Glasvegas chantent en anglais et personne ne les comprend. Pas grave cela dit : à l’image de Sigur Ròs, on pourrait bientôt assister à des récitations dignes des balbutiements les plus jolis qui soient d’une foule compacte et enthousiaste. En effet, repérés par Alan McGee himself (Oasis, c’est lui, par exemple), les Glaswegians risquent bien d’écraser 2009 de tout leur lyrisme. Avec fin nez, le quatuor rassemble toutes les recettes du succès, entre leurs mélodies à scotcher autant la ménagère que le docker, leur son démesuré (ils refilent une bonne leçon à leurs congénères) et une attitude typiquement écossaise, entre ironie et empathie. Leur premier LP n’est même pas encore lancé dans le commerce que le petit monde musical est déjà en ébullition.

« Tout simplement le nouveau meilleur groupe de Grande-Bretagne » titrait notre confrère le NME. Si la véracité de leurs propos ne se vérifie pas toujours, il faut bien reconnaître que Glasvegas ne déçoit aucunement. On connaissait déjà “Daddy’s Gone“ et on s’en souvient bien : un accent sorti d’outre tombe (le fameux « mais on n’y comprend rien ! ») une voix totalement mégalo à faire grésiller les hauts parleurs des centres commerciaux (Kanye West en serait jaloux dit-on…), et un type avec ce qu’il en faut dans le pantalon pour chanter « I wont be the lonley one, sitting on my own and sad, forget your dad, he’s gone » sans passer pour un hérétique. Agé d’à peine vingt ans, James Allan emmène ses trois collègues, ceci dès l’ouverture “Flowers & Football Tops“, dans des hauteurs stratosphériques, qu’ils ne quitteront jamais une heure durant (avec cet épique “Stabbed“) jusqu’au sprint final, “Go Squares Go“ : voici donc évidemment de quoi terrasser une bonne fois pour toute les Kean, Coldplay et autres Snow Patrol  fort gênants pour nos amis britanniques. Malins, très modestes (« on ne savait jouer que trois accords avant de débuter l’album », dixit Allan), les Ecossais parlent avec ce tact et cette emphase qui fleure bon la fuite du quotidien. Ces jeunes gens iront loin.

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