Avec un nom pareil, ce jeune londonien ne pouvait venir ailleurs que d'Irlande. Mis sous le feu des projecteurs cet été grâce à son EP The Early Learnings Of, le jeune prodige enfonce le coup avec son premier album éponyme. Une chose est sûre, Eugene est un garçon atypique et son label Domino Records, à qui on doit l'éclosion de pointures telle que Franz Ferdinand ou encore Arctic Monkeys,

Eugene McGuinness

Avec un nom pareil, ce jeune londonien ne pouvait venir ailleurs que d’Irlande. Mis sous le feu des projecteurs cet été grâce à son EP The Early Learnings Of, le jeune prodige enfonce le coup avec son premier album éponyme. Une chose est sûre, Eugene est un garçon atypique et son label Domino Records, à qui on doit l’éclosion de pointures telle que Franz Ferdinand ou encore Arctic Monkeys, l’a vite remarqué et en a fait son nouveau poulain. Il est l’exemple de la nouvelle génération anglaise qui fait du neuf avec du vieux à l’instar de The Last Shadow Puppets. On est bien loin des ambiances futuristes de MGMT ou autres Klaxons, mais plutôt en la présence d’une pop rétro, un peu fantasque. On a donc à faire à un jeune homme brillant qui n’a pas grandi au son des Sex Pistols et de Nirvana, mais plutôt de Buddy Holly et des Kinks.

L’artiste enfile son costume d’escrimeur – qu’on peut voir sur la pochette – et dégaine rapidement pour nous offrir “Rings Around Rosa” un morceau très folk et dansant. Il continue à croiser le fer avec le très strokesien “Fonz”. Mc Guinness ralentit ensuite la cadence avec le très chaloupé “Wendy Wonders”. Il fallait bien un single et c’est “Moscow State Circus” (son clip est totalement délirant) qui a été choisi pour sa facilité d’écoute et son refrain efficace. Plus on avance dans l’écoute du  disque, plus l’on est frappé par la voix du jeune McGuinness. En effet, il enchaîne les acrobaties vocales et utilise sa voix, la module de manière impressionnante nous rappelant (oui, osons la comparaison!) un certain Morrissey. Pour renforcer son côté retro, il nous offre le très bon “Those Old Black And White Movies Were True” rendant hommage au septième art d’une autre époque.

Le reste de l’album suit la même ligne, rétro, fantasque, spontané et brillant!  Sans signer le disque de l’année 2008 qu’on laissera peut-être aux MGMT ou aux Kings of Leon, Eugene Mc Guinness fait une entrée remarquée dans le monde du rock et signe un album de très bonne facture. Qu’il garde cette originalité, cette fraîcheur et cette fougue pour 2009, car on tient peut-être le futur ou l’alter-ego d’Adam Green!

About Author

Check Also

Judas Priest – Invicible Shield

Il y a tout juste un mois, sortait le 19ème album de Judas Priest. À …

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *