En deux mots comme en mille, cet album ne répond pas aux attentes formulées par les fans du groupe de Leeds. Bien sûr il y a le "Never Miss A Beat" qu’on nous martèle sur les bonnes ondes (et qu’on nous martèlera dans six mois sur les moins bonnes). Mais ce titre est à des lieues du superbe "Ruby" qu’on a pu découvrir en 2006 ou encore d’un "I Predict A Riot" de leurs débuts. Dans l’ensemble, la naïveté convenue de cet album (beaucoup moins classieuse que sur les précédents) fait penser au Great Escape de Blur. Donc: un pas en arrière pour les cinq Anglais. D’ailleurs le titre d’ouverture "Spanish Metal" annonce la couleur : de bonnes idées çà et là, mais pas vraiment de suite dans les idées au niveau de comment les aborder ou comment les rendre crédibles. On ne sait pas comment finir le morceau ? Pas grave, on tronque, on tranche, on coupe dans la masse, dans le gras. Sans queue ni tête.

Kaiser Chiefs

En deux mots comme en mille, cet album ne répond pas aux attentes formulées par les fans du groupe de Leeds. Bien sûr il y a le “Never Miss A Beat” qu’on nous martèle sur les bonnes ondes (et qu’on nous martèlera dans six mois sur les moins bonnes). Mais ce titre est à des lieues du superbe “Ruby” qu’on a pu découvrir en 2006 ou encore d’un “I Predict A Riot” de leurs débuts.

Dans l’ensemble, la naïveté convenue de cet album (beaucoup moins classieuse que sur les précédents) fait penser au Great Escape de Blur. Donc: un pas en arrière pour les cinq Anglais. D’ailleurs le titre d’ouverture “Spanish Metal” annonce la couleur : de bonnes idées çà et là, mais pas vraiment de suite dans les idées au niveau de comment les aborder ou comment les rendre crédibles. On ne sait pas comment finir le morceau ? Pas grave, on tronque, on tranche, on coupe dans la masse, dans le gras. Sans queue ni tête.

Et pourtant. Pourtant il y a de quoi faire ! “You Want History” se termine superbement et on sent l’hymne pointer le bout de son nez – on se souvient du “Oh My God”, véritable bulldozer en concert. Mais quel chemin pour arriver à cette conclusion (il faudra attendre 2:56 !) et ce sont seulement les 46 dernières secondes qui nous mettent en émoi ! Et puis arrêtons ces considérations titre après titre ! D’une manière générale, cet album ne transcende pas, même si les lads s’excitent, nous restons de marbre. Les Chiefs se vautrent dans la vague sur laquelle ils savaient si bien surfer. “Tomato In The Rain” sauve peut-être l’honneur. On se dit que ce titre est quand-même pas mal, quand-même très kaiserchiefien. Allez, ressayons mais au casque cette fois-ci. Qui sait… ?

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